La révision prévoit d'autoriser le tir d'un loup isolé lorsqu'il représente un grave danger pour l'homme. Il pourra aussi être abattu lorsqu'il aura tué huit animaux de rente en quatre mois, contre dix actuellement. A condition toutefois que des dégâts aient déjà été constatés dans cette région.
Les blessures importantes aux vaches, chevaux, alpagas ou lamas seront également pris en compte. Cette mesure vaut également pour le tir du loup en meute.
Les individus isolés pourront être tués lorsqu'ils se trouvent sur le territoire d'une meute. Ceux-ci peuvent en effet y causer des dommages.
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En meute
Le Conseil fédéral prévoit aussi de faciliter le tir de loups en meute. Notamment si un individu représente un danger soudain pour la vie d'une personne. C'est le cas s'il s'approche ou pénètre régulièrement dans une zone habitée en se montrant peu farouche. Aucune autorisation de l'Office fédéral de l'environnement ne sera nécessaire.
L'ordonnance devrait également permettre d'abattre un jeune loup d'un an même si la meute n'a pas accueilli de louveteau l'année du tir. Là aussi, des dégâts importants ou un grave danger pour l'homme doivent être la condition nécessaire à l'autorisation du tir. Il faudra également que la population de loups soit assurée pour la région.
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Travaux en cours
Vu les difficultés rencontrées par l'économie alpestre, quatorze organisations de protection et d'exploitation ont formulé des propositions.
La procédure de consultation est ouverte jusqu'au 23 février prochain. L'ordonnance révisée doit entrer en vigueur pour l'été 2023. Elle doit permettre de faire le pont jusqu'à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la chasse sur laquelle planche actuellement le Parlement.
ats/ebz