Le mois dernier, Planted, une entreprise zurichoise qui produit de la viande végétale, a levé 70 millions d'euros et Eura, une société espagnole dont les produits sont vendus par Migros, 20 millions.
De son côté, la Confédération a annoncé il y a deux semaines que les exploitations agricoles produisant des légumineuses, qui servent souvent de base à ces produits, toucheront 1000 francs par hectare et par an pour ce type de culture. Que contiennent vraiment ces aliments? La réponse avec Michael Beyrer, professeur à la HES-S= Valais, ingénieur en technologie alimentaire, qui mène différentes recherches sur les substituts de viande.
On n’a pas encore la réponse finale à la question: “ces produits sont-ils bons pour la santé?”.
C'est souvent la longue liste d'ingrédients qui entraîne des questions sur l'impact de ces aliments sur la santé. "Sur le marché, vous trouvez des produits qui contiennent entre quinze et vingt ingrédients différents et certaines offres n’en contiennent que deux. Je dirais que tous le ingrédients qu’on utilise dans ce type de produits sont, d’une certaine façon, modifiés", explique Michael Beyrer.
La Fédération romande des consommateurs (FRC) a réalisé un test comparatif en début d'année. "D’après notre comparatif, sur 39 produits, on a déterminé qu'onze seulement sont relativement bons. [...] Le plus salé de tous, on en mange 100 grammes et on a consommé la moitié de la dose journalière conseillée par les instances de santé", affirme Anne Onidi, journaliste et spécialiste des tests comparatifs à la FRC.
A base de quelle protéine végétale ces produits sont-ils confectionnés? Quel est leur bilan écologique? Est-il meilleur que celui de la viande?
Julie Kummer et l'équipe du Point J