L'utilisation professionnelle des produits chimiques pour les cultures mieux encadrée
Les ordonnances révisées durcissent les modalités d’utilisation des produits phytosanitaires et visent à réduire les émissions de polluants atmosphériques, annonce le Conseil fédéral mercredi. Elles font partie d'un plan d'action national lancé en 2017, qui vise à réduire de moitié les risques liés à l'emploi des produits phytosanitaires (herbicides, insecticides, fongicides).
Pour les utilisateurs professionnels, un examen sera obligatoire pour acquérir le sésame dès le 1er janvier 2026, a décidé le Conseil fédéral mercredi à l'issue d'une consultation. Délivré sous forme numérique, il sera valable cinq ans. Son détenteur devra suivre une formation continue pour le renouveler.
Aussi les amateurs
Les jardiniers amateurs sont également concernés. L'homologation de produits phytosanitaires pour une utilisation non professionnelle sera interdite lorsque ces pesticides représentent certains dangers pour la santé, sont toxiques pour les organismes aquatiques ou comportent des risques pour les abeilles.
Depuis le rejet des initiatives populaires sur les pesticides en 2021, le Parlement s'est également saisi de la question. Une motion verte demande un durcissement des règles pour les jardiniers amateurs, une autre, PLR, veut au contraire revoir à la baisse les objectifs de réduction des pesticides utilisés.
La production de panneaux d'aggloméré et en fibres de bois devra elle répondre à des exigences plus strictes. Les valeurs limites applicables aux substances organiques, aux oxydes d'azote, aux poussières et au formaldéhyde seront abaissées dans les installations fabriquant des panneaux d'aggloméré. Le bois usagé pourra en outre être utilisé pour la production de chaleur en vue du séchage des copeaux et des fibres de bois destinés à la fabrication de panneaux.
ats/ebz