Conformément au contrat passé avec l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), la centrale de réserve de Birr (AG) doit pouvoir être mise en service le 15 février en cas de besoin. GE Gas Power construit la centrale qui compte huit générateurs qui peuvent fonctionner au gaz, au pétrole ou à l'hydrogène.
Le calendrier est "très sportif", a déclaré lundi le responsable du projet, Christian Verhoeven, lors d'une rencontre avec la presse à Birr. A son avis, les délais seront respectés.
Tests d'exploitation prévus dès décembre
Les premiers générateurs à turbine à gaz sont arrivés mi-novembre et ont déjà été installés, a précisé Christian Verhoeven. Les turbines à gaz doivent être raccordées en décembre. Des tests d'exploitation seront ensuite effectués, selon GE Gas Power.
Cette première centrale suisse de réserve dispose d'une puissance de 250 mégawatts, ce qui correspond au quart de la puissance de la centrale nucléaire de Leibstadt (AG). Les huit générateurs resteront en place jusqu'en 2026. La Confédération chiffre le coût de l'opération à 460 millions de francs.
Valeurs limites d'émissions augmentées
Afin de permettre l'utilisation de la centrale de Birr, la Confédération va augmenter temporairement les valeurs limites autorisées pour les émissions d'oxyde d'azote et de monoxyde de carbone. Les détails réglementaires n'ont pas encore été fixés.
Selon l'OFEN, la centrale de réserve de Birr émettrait entre 2,8 et 4,8 tonnes d'oxyde d'azote par jour et entre 2,8 et 6,6 tonnes de monoxyde de carbone. Les émissions varient selon qu'elle utilise du gaz ou du pétrole. Dans la mesure du possible, les huit turbines fonctionneront au gaz, avait précisé l'OFEN à fin octobre.
Lundi, une douzaine d'activistes du climat ont manifesté contre cette centrale de réserve devant l'entrée du site.
ats/oang