"Trop de sel dans la soupe", titre la Sonntagszeitung pour annoncer cet échec des négociations, qui a été confirmé par une porte-parole de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).
Le constat que le sel est présent en trop grande quantité dans l'alimentation n’est pas nouveau et des discussions étaient en cours pour pallier ce problème entre l'office et les industriels. Mais l'échec est cuisant, écrit le journal alémanique, qui avance deux raisons: les propriétés gustatives du sel, donc une question de goût, mais aussi et surtout une question d'argent.
Collaboration volontaire
La porte-parole de l'OSAV a souligné que les autorités privilégient une collaboration volontaire avec des objectifs convenus. Pour obtenir une réduction de la consommation de sel dans la population, toute la branche doit tirer à la même corde, a-t-elle ajouté.
C'est, selon l'OSAV, la seule façon pour que les consommateurs s'habituent progressivement à un goût moins salé dans les produits industriels.
La prochaine étape pour l'OSAV sera d'analyser quelles réglementations ont fonctionné à l'étranger. Une prescription légale de la Confédération serait également possible. "Des démarches légales sont à l'étude", a déclaré la porte-parole.
Une réduction du sucre également en discussion
Une possible réduction du sucre dans les boissons sucrées est également en cours de négociation. En 2015, un accord était intervenu dans le cadre de la "Déclaration de Milan" sur une réduction du sucre dans les yogourts et les corn-flakes.
En 2019, 14 entreprises se sont mises d'accord pour réduire encore de 10% la teneur en sucre des yogourts et de 15% celle des corn-flakes d'ici à 2024. Le résultat des discussions sur d'autres réductions sera annoncé début 2023, indique l'OSAV.
boi avec ats