Dans l'ensemble, les derniers chiffres publiés jeudi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) indiquent plutôt une détente sur le front de la situation épidémiologique.
Le nombre de cas confirmés en laboratoire a beaucoup baissé, pour atteindre 4166 sur sept jours. Toutefois, la comparaison est bancale dans la mesure où les tests ne sont désormais plus pris en charge par la Confédération, ce qui semble dissuader les patients d'aller se faire contrôler: le nombre de tests a chuté de plus de la moitié par rapport à la semaine précédente.
Plus révélateur, le taux d'occupation dans les unités de soins intensifs par les patients Covid a reculé à 4,1%, contre 4,6% lors du pointage précédent le 29 décembre.
Le nombre de nouveaux décès (25) est stable, sur une période cependant plus courte que lors du précédent décompte qui portait sur neuf jours.
Vaccination extrêmement faible
La vaccination ne séduit plus du tout. Seulement 12,16% de l'ensemble de la population a reçu une dose lors des six derniers mois. Sur un horizon de temps plus large, 69,74% de la population s'est vu administrer au moins une injection.
Concernant l'attitude à adopter face aux voyageurs en provenance de Chine, pour lesquels l'UE a fortement recommandé mercredi à ses membres l'introduction de tests de dépistage obligatoires, l'OFSP n'a pas fini sa réflexion. "La Suisse prend acte des résultats de la réunion (de l'UE, à l'origine de la recommandation) et est en train de les examiner attentivement, en tenant compte en particulier des critères épidémiologiques", a indiqué le service de presse à Keystone-ATS.
En l'état, le nouveau sous-variant d'Omicron, XBB.1.5, qui suscite quelques inquiétudes aux Etats-Unis notamment, ne provoque pas d'alarmisme à l'OFSP. "Il n'existe pour l'instant pas d'indice montrant que les (nouveaux) sous-variants observés provoquent des maladies plus graves que les autres sous-variants d'Omicron", a précisé l'OFSP.
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ats/jfe