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La Fondation Théodora tourne un film imaginé et joué par des enfants hospitalisés

La Fondation Théodora a tourné un film entièrement imaginé et joué par des enfants hospitalisés
La Fondation Théodora a tourné un film entièrement imaginé et joué par des enfants hospitalisés / 19h30 / 2 min. / le 5 janvier 2023
Pour égayer le séjour des jeunes patients, la Fondation Théodora a décidé de tourner un film entièrement imaginé et joué par des enfants hospitalisés. L'atmosphère parfois froide et inquiétante du monde hospitalier s'y efface pour laisser place à un univers magique.

C’est l’histoire de Rosie, une petite fille qui adore les couleurs de l’arc-en-ciel. Alors qu’elle en dessine dans sa chambre d’hôpital, un horrible monstre surgit pour voler toutes les couleurs. Une aventure pour les retrouver commence alors.

Un parcours fort en symboliques

Il s'agit d'un parcours fort en symboliques pour la Fondation Théodora à l’origine du projet, comme l'explique André Poulie, son fondateur, dans le 19h30 jeudi. "Les couleurs sont forcément la santé, la joie de vivre. Et cet enfant part dans une aventure qui va lui permettre d’affronter ce monstre et de récupérer ses couleurs. Et symboliquement, je pense que ça illustre bien la lutte contre la maladie et l’énergie qu’on met à retrouver sa santé."

De l’énergie, il en a fallu aux jeunes patients des hôpitaux de Lucerne et de Lausanne. Accompagnés d’artistes professionnels de la Fondation, les enfants ont eux-mêmes créé l’histoire, son monstre et ses décors.

Le plein de souvenirs pour les enfants

Névéna Kankaras se souviendra longtemps de ce projet. En août dernier, elle se portait volontaire pour jouer le rôle principal de Rosie, alors qu’elle venait à peine de guérir d’une leucémie.

"La fille est plus courageuse que le monstre. Le monstre, il fait peur et puis la fille, elle n'a pas peur. Elle a ramené toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et tout est revenu comme avant", raconte-t-elle en regardant son passage préféré.

Un courage et une fin heureuse qui ont séduit la jeune actrice et lui ont permis d’en ressortir encore plus forte, comme le souligne sa maman, Sania Kankaras. "Elle est toujours toute timide, mais le film lui a permis de prendre confiance en elle et de se sentir valorisée."

Le projet aura aidé les enfants à s’évader un peu du milieu hospitalier et d’affronter la maladie.

Claire Eckersly/fgn

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