L'action a été dévoilée mercredi au Palais de Rumine, à Lausanne. A l'origine, une professeure d'Université, Julia Steinberger, une avocate, Irène Wettstein, une infectiologue, Valérie D'Acremont, et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel ont décidé d’initier une "action d’envergure" afin que la Suisse respecte l'Accord de Paris.
Leur objectif est de rendre visible la détermination des femmes "d'ouvrir une brèche" et de "créer une vague d'espoir, en marchant 21 jours". De multiples solutions existent et elles seront mises en avant durant l'action. Un débat participatif et citoyen s'impose, expliquent les initiatrices.
Portée par des femmes
La marche est "portée" par des femmes, mais elle est ouverte à tous. Il est recommandé de s'inscrire pour y participer (lamarchebleue.ch). Le premier tronçon reliera Genève, place des Nations, à Mies (VD). Le lendemain, ce sera Mies-Nyon, puis Nyon-Rolle et ainsi de suite, avec des trajets journaliers de 10 à 15 kilomètres environ.
A ce jour, plus de 130 personnalités féminines soutiennent cette marche bleue, dont la chanteuse et comédienne Yvette Théraulaz ou la climatologue Martine Rebetez, présentes mercredi à Lausanne.
Chaque étape est organisée par un groupe de bénévoles. Une douzaine d'événements jalonneront le parcours. Des journées thématiques auront lieu à Lausanne (sur le thème Construire demain, 8 avril), Neuchâtel (Vivre demain, 15 avril) et Fribourg (Imaginer demain, 19 avril). Le samedi 22 avril, les marcheuses déposeront leurs revendications au Palais fédéral, à Berne.
ats/vkiss