Publié

Pourquoi le vaccin contre la varicelle est-il désormais recommandé pour tous les enfants?

Le vaccin contre la varicelle est désormais recommandé à tous les enfants. Parents et pédiatres ne sont pas tous convaincus
Le vaccin contre la varicelle est désormais recommandé à tous les enfants. Parents et pédiatres ne sont pas tous convaincus / 12h45 / 1 min. / le 3 février 2023
Dès 2023, la vaccination contre la varicelle est recommandée pour tous les nourrissons. Elle est aussi conseillée en rattrapage pour toutes les personnes de moins de 40 ans qui n’ont pas encore eu la maladie.

Cette nouvelle recommandation officielle, instaurée depuis le début de cette année, peut interroger, alors que des générations entières se sont immunisées en se partageant le virus volontairement, de manière naturelle.

D'autant qu'il n'y a pas davantage de cas de complications chez les tout petits lors de la maladie. La maladie reste généralement bénigne chez l'enfant. Toutefois, elle n’est pas anodine non plus, et le vaccin protège à 98% contre les formes graves ou compliquées.

La vaccination de routine permet aussi de protéger les autres groupes d’âge. Dès l’adolescence, les complications sont plus fréquentes et plus lourdes, avec parfois des hospitalisations.

D’où la recommandation de rattraper le vaccin pour les moins de 40 ans qui n’ont pas fait la maladie. Jusqu'à présent, il était conseillé uniquement à partir de l'adolescence.

Bénéfice économique pour la société

Mais il y a également une raison économique qui justifie une vaccination de routine. Car moins de cas de varicelles pour les enfants, ça signifie moins d’absences au travail pour les parents et moins de frais pour gérer les flambées épidémiques dans les crèches. Au final, cela représenterait une diminution du coût pour la société.

Enfin, la commission de vaccination avance un dernier argument: la vaccination se ferait par un nouveau vaccin combiné, le V de varicelle venant s'ajouter au fameux ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole). Pas de piqûre supplémentaire, donc.

Alexandra Richard/jop

Publié