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Une initiative veut la naturalisation après cinq ans en Suisse

En comparaison internationale, la Suisse présente un faible taux de naturalisation. [Keystone - Anthony Anex]
Une initiative populaire veut faciliter l’accès à la naturalisation en Suisse / Le 12h30 / 1 min. / le 23 janvier 2023
Une initiative populaire issue de la société civile veut permettre la naturalisation aux personnes vivant en Suisse depuis cinq ans, à condition qu'elles n'aient pas été condamnées à une peine de prison longue durée et qu'elles aient des connaissances de base d'une langue nationale.

L'initiative a été lancée par "Aktion Vierviertel" ("Action Quatre quart"), qui dénonce une "politique d'exclusion". Pour le président de l'association, Arber Bullakaj, membre du Parti socialiste, il faut mettre fin aux absurdités du système actuel.

"Il y a aujourd'hui autant de lois sur la naturalisation que de communes. Chaque canton, chaque commune le fait différemment, c'est absurde, alors qu'on parle d'une même Suisse", dénonce-t-il dans le 12h30 de la RTS.

"Arrêter avec l'arbitraire"

Il poursuit: "La loi n'est pas alignée sur la réalité actuelle. Nous avons des délais d'habitation communale et cantonale. Les gens ne peuvent pas déménager, sinon le processus recommence de zéro, ce qui ne correspond pas à la mobilité de la populatoin.

"Et ce qui est très important avec notre initiative, c'est d'arrêter avec l'arbitraire lié à la vie en général du candidat, à ladite intégration, avec des refus basés sur un ressenti subjectif quant à la réalisation des critères", conclut Arber Bullakaj. La récolte des signatures doit débuter dans quelques semaines.

>> Réécouter aussi le podcast du Point J sur la naturalisation : Podcast - Pourquoi c'est si difficile de devenir Suisse ou Suissesse?

>> Le débat entre Natalie Imboden, conseillère nationale (Les Verts/BE), et Murat Alder, député (PLR/GE) dans Forum :

Immigration: une initiative pour la naturalisation après cinq ans
Immigration: une initiative pour la naturalisation après cinq ans / Forum / 11 min. / le 23 janvier 2023

Céline Fontannaz/asch

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