Le test concernait les quelque 5000 sirènes fixes et les 2200 sirènes mobiles que compte la Suisse. 99% des installations ayant fonctionné, les cantons et communes sont à présent tenus de réparer ou remplacer sans délai les équipements défectueux.
Les sirènes étant testées chaque année et les insuffisances constatées éliminées par la suite, la sécurité de fonctionnement est maintenue à un niveau élevé, souligne l'OFPP.
Pour la cinquième fois, le test englobait également la transmission d'alarme via les canaux numériques d'Alertswiss. Parallèlement au déclenchement des sirènes, un message d’information a été diffusé sur le site web et l’application mobile. Celle-ci est désormais utilisée par environ 1,8 million de personnes.
Les services d'Alertswiss permettent à la population de mieux se préparer à une catastrophe ou à une situation d'urgence. Les autorités compétentes peuvent ainsi envoyer directement et sans délai des consignes de comportement aux personnes concernées.
Un avertissement pour les Ukrainiens
Compte tenu de la guerre en Ukraine, le déclenchement des sirènes pouvait susciter des craintes chez certaines personnes. La Confédération a pu compter sur les médias et les autorités pour diffuser l'annonce à large échelle.
Elle avait également rédigé un communiqué de presse en ukrainien, mis à la disposition des cantons et diffusé sur les réseaux sociaux, pour ne pas inquiéter les rescapés de la guerre. Cette démarche a toutefois été critiquée: des internautes reprochent aux autorités de se soucier davantage des Ukrainiens que des autres réfugiés qui ont aussi fui les bombes.
Mais pour Louis-Henri Delarageaz, commandant de la Protection civile vaudoise interrogé mardi dans La Matinale, les circonstances justifiaient la démarche: "On a fait ce choix parce que les Ukrainiens représentent la moitié des réfugiés actuellement dans notre canton. Sachant qu'ils ont quitté leur pays sous des bombardements (...) on a voulu éviter des traumatismes."
boi et vajo avec ats