Cette aide d’urgence s’adresse aux personnes qui se trouvent hors du système, par exemple les sans-papiers ou encore les travailleurs et les travailleuses du sexe, une population qui évite souvent les autorités par peur de représailles.
Le premier contact avec les bénéficiaires se fait donc par le biais du service de travail social de la paroisse catholique romaine de Berne et environs.
Concrètement, le service de paroisse ne donne pas directement de l'argent aux bénéficiaires, mais il prend en charge certaines dépenses et leurs remboursements, explique Claudia Hänzi, responsable du service social de Berne, lundi dans le 12h30 de la RTS: "Cela peut être une facture ouverte, l’achat d’une veste d’hiver, ou encore un bon d'achat pour de la nourriture. Ce sont des prestations ponctuelles."
Profiler les personnes qui passent entre les mailles
Claudia Hänzi estime qu'en ville de Berne, il y a près d'un millier de personnes qui pourraient percevoir l’aide sociale, mais ne la demandent pas.
Dans le but de documenter ce projet, la Ville a fait appel à la Haute Ecole des sciences appliquées de Zurich: "Nous voulons savoir pourquoi ces gens ne demandent pas l’aide sociale, qui ils sont et quel est leur parcours", explique la responsable du Service social de Berne. La récolte des données permettra d'identifier les lacunes du système."
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Sujet radio: Célia Bertholet
Adaptation web: Miroslav Mares