REPORTAGE - L'arrestation d'un mafieux révèle l'omerta du système
Le 16 janvier dernier, le mafieux le plus recherché d'Italie, Matteo Denaro, est arrêté dans une clinique de Palerme, signant la fin d'une cavale de 30 ans. Le Sicilien vivait en réalité depuis plusieurs mois à deux pas de sa ville natale.
Pendant 30 ans, les enquêteurs siciliens ont suivi la piste de l'argent. Peu à peu, ils ont mis sous séquestre des activités très lucratives. Matteo Denaro avait ainsi investi dans l'énergie éolienne, dans un centre commercial local, dans l'agriculture et même dans le tourisme. Des activités dont les revenus sont estimés à plus de quatre milliards d'euros.
"Il a vraiment réussi à pénétrer dans les parties malades de l'économie locale", témoigne Salvatore Ingiuì, référent de Libera, antimafia de Trapani. Avec ses marionnettes, il explique dans les écoles les dangers de cette mafia des affaires, en col blanc, qui ne tue plus mais qui a gangrené la société.
"La mafia est dans la politique (...) elle est dans la franc-maçonnerie (...) et ils avaient tout intérêt à garder bien caché et protéger Matteo Messina Denaro", poursuit-il. L'homme est le dernier à connaître les secrets de Cosa Nostra, notamment sur les nombreux attentats des années 1990.
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REPORTAGE - Dans un marché tendu, le prix du Dafalgan pourrait augmenter
Plus d'une centaine de médicaments sont actuellement en rupture de stocks dans les pharmacies suisses. Le Dafalgan reste quant à lui disponible, même si le marché est tendu et que les prix pourraient augmenter.
Le principe actif du médicament, le paracétamol, provient de trois pays étrangers: les Etats-Unis (60%), l'Inde (30%) et la Chine (10%).
Or, l'augmentation du coût du paracétamol, des emballages et du transport a fait augmenter de 20% le prix d'un comprimé au cours des douze derniers mois, constate la firme UPSA, filiale de l'entreprise pharmaceutique japonaise Taisho, qui produit 300 millions de boîtes chaque année, dont 3% sont destinées à la Suisse.
Dans les pharmacies pourtant, il n'a pas changé depuis plus d'un an. En cas d'accord des autorités, le prix du Dafalgan pourrait donc prochainement augmenter.
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ENQUETE - Le Valais dédommage des détenus incarcérés au mauvais endroit
Six condamnés particulièrement dangereux ont touché de l'argent de l'Etat en Valais parce qu'ils sont incarcérés en milieu pénitentiaire. Le canton du Valais a dû leur verser de l'argent entre 2018 et 2021. Ces indemnités représentent près de 94'000 francs au total.
Les individus en question souffrent de troubles mentaux, c'est pourquoi ils sont censés être traités dans une institution fermée. Mais faute de place, ils sont parfois simplement placés en prison.
Et cette situation pourrait durer encore longtemps, puisque l'établissement spécialisé évoqué dans la stratégie pénitentiaire 2030 du Valais se fait attendre.
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DECRYPTAGE - Pourquoi les chars européens peinent à arriver en Ukraine
Après de nombreux mois de tergiversations, l'Allemagne a décidé fin janvier d'autoriser l'exportation et la réexportation de chars Leopard 2 à l'Ukraine. Plus d'un mois après cette annonce et alors que Berlin pensait pouvoir livrer rapidement avec ses partenaires au moins 70 chars, ces promesses pourraient tarder à se concrétiser.
Berlin et ses alliés européens constatent qu'il sera difficile de tenir ces engagements. Car si le Leopard 2 est l'un des chars de combat les plus utilisés en Europe (le continent en compte plus de 2000, ndlr), tous ne sont pas opérationnels. Plusieurs pays européens ont ainsi pu constater que certains de ces chars dans leur arsenal ne fonctionnaient pas, ou manquaient de pièces détachées.
Et certains pays sont réticents à dégarnir leur arsenal. La France n'a ainsi pas fait la promesse pour l'instant d'envoyer ses chars Leclerc.
La Grèce, qui possède avec ses 353 engins le deuxième arsenal de Leopard 2 après l'Allemagne, a de son côté décliné la participation à ces livraisons, estimant que ses chars étaient nécessaires à la défense nationale. La Finlande, elle, n'enverra au final que trois véhicules de déminage Leopard, mais aucun de ses près de 200 chars de combat Leopard 2.
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L'ANALYSE METEO - Une bise d'une intensité exceptionnelle
Avec des pointes à près de 100 km/h en région lémanique et 149 km/h le long du Jura, les vents ont été d'une intensité exceptionnelle pendant la journée du dimanche 26 février, pour une situation de bise.
La présence d’un anticyclone sur les îles britanniques, de zones dépressionnaires entre l’est de l’Europe et la Méditerranée, ainsi que l’arrivée d'air polaire par la Scandinavie ont joué un rôle important.
Les températures ont chuté assez rapidement: à Genève, la baisse a été d'environ 10 degrés en 24 heures. Même chose à Neuchâtel, Fribourg, Lausanne ou encore à Sion.
Les vents les plus forts en plaine ont été mesurés à Mathod (VD) avec une pointe à 102,6 km/h. Les rafales ont atteint 100,8 km/h à St-Prex (VD), 100,1 km/h à Nyon-Changins (VD), 98,6 km/h à Genève et à Oron (VD) ou encore 95,8 km/h à Neuchâtel.
Pour la plupart des stations, il s’agit des mesures les plus élevées pour une situation de bises depuis 1981, date à partir de laquelle les mesures de vents sont systématiquement répertoriées par Météosuisse.
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RTSinfo