Malika, 39 ans, témoigne de la difficulté pour un enfant de parler ouvertement de ce genre de problèmes, mardi dans La Matinale.
Elle avait deux ans quand sa mère est morte d’une overdose et cet événement a "pris beaucoup d'ampleur" dans son enfance. Mais ses appels à l'aide n'ont pas été entendus par son entourage. Elle a finalement fait des tentatives de suicide et a passé la majeure partie de son adolescence dans des hôpitaux psychiatriques.
"Que peut faire l'entourage?"
Or, chacun et chacune peut ouvrir l'oeil pour que les enfants concernés reçoivent le réconfort et le soutien dont ils ont besoin, écrit Addiction Suisse. D'où le thème retenu pour la semaine d'information cette année: "Que peut faire l'entourage?"
Pour aider un enfant qui vit avec des parents dépendants, Addiction Suisse suggère par exemple de lui parler, même s’il reste d’abord dans le silence, afin de lui montrer qu'un adulte est disponible pour lui. Proposer à l'enfant de l'emmener, avec l'accord de ses parents, à des activités qu'il apprécie est aussi un facteur de protection.
Pour l'occasion, une nouvelle brochure est disponible auprès de l'association. Elle donne des clés à l'entourage pour chercher le dialogue avec les parents et venir en aide aux enfants. Elle montre également à qui s'adresser en cas d'urgence.
Sujet radio: Alexandra Richard
Adaptation web: cab avec ats