L'objectif de l'initiative, intitulée "Vivre dans la dignité - pour un revenu de base inconditionnel finançable", était de garantir le droit à une vie dans la dignité et l'autodétermination.
Le montant du revenu de base aurait dû être fixé dans une loi. Le revenu de base pour toutes les personnes établies devait être financé par les revenus de l'économie nationale et notamment par une augmentation des impôts du secteur financier et des entreprises.
N'ayant pu récolter suffisamment de signatures, le comité d'initiative a toutefois dû renoncer début janvier déjà. Il a déposé mardi les quelque 70'000 paraphes obtenus à la Chancellerie fédérale sous la forme d'une pétition.
Essai en Finlande
L'ancien porte-parole du Conseil fédéral Oswald Sigg faisait partie du comité. Il avait déjà soutenu la première initiative populaire pour un revenu de base inconditionnel, rejetée en juin 2016. Les médias du monde entier s'étaient intéressés au scrutin de l'époque.
Ailleurs aussi, le revenu de base est un sujet de discussion: en septembre, une initiative pour un essai-pilote de revenu de base inconditionnel a échoué dans la ville de Zurich. Dans celle de Lucerne, une initiative pour un essai de revenu de base a été déposée.
Un essai de deux ans avec le revenu de base a eu lieu en Finlande. Près de 2000 chômeurs choisis au hasard ont reçu 560 euros par mois. Selon les premières constatations, l'argent a augmenté le bien-être des bénéficiaires, mais n'a pas conduit à une augmentation de l'emploi.
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ats/miro