Dans certaines régions, le trafic routier mène la vie dure à la population. Les villes sont particulièrement touchées par les nuisances sonores, la pollution de l'air ou encore la création de smog.
Avec la proposition de Christophe Clivaz, conseiller national vert valaisan, les cantons et les communes pourraient déterminer des périmètres uniquement accessibles aux voitures électriques, ou peu polluantes.
A l'image de ce qui se fait déjà régulièrement en Allemagne, ces restrictions, permanentes ou limitées dans le temps, permettraient d'améliorer la qualité de vie des habitants. La mesure vise aussi à encourager l'achat de véhicules peu nocifs pour le climat.
Un raisonnement trop idéologique
Ce raisonnement serait porté par des motivations idéologiques, dénonce lundi dans La Matinale Massimo Gonnella, porte-parole au TCS: "Au final, le but est de bannir les voitures des centres-villes, (...) et on essaye toujours de trouver de nouvelles mesures pour y arriver."
Selon Massimo Gonnella, il existe d'autres solutions pour limiter ces nuisances, notamment la mise en place d'infrastructures de recharge pour les voitures électriques qui ont l'avantage d'être propres et silencieuses. D'ici 2030, ce type de véhicule devrait atteindre 30% du parc automobile.
Genève est le seul canton suisse à avoir mis en place des zones environnementales. En raison d'une absence légale, la mesure a été attaquée en justice par les milieux routiers, mais en modifiant légèrement son projet, le conseil d'Etat genevois a pu le maintenir.
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Sujet radio: Marielle Savoy
Adaptation web: Miroslav Mares