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Un incident technique cloue les drones de reconnaissance de l'armée au sol

Un incident technique cloue les drones ADS 15 de l'armée suisse au sol. [Keystone - Urs Flueeler]
Un incident technique cloue les drones de l'armée suisse au sol / Le Journal horaire / 15 sec. / le 4 avril 2023
Les drones de reconnaissance ADS 15 de l'armée suisse resteront au sol. Suite à un incident technique, leur exploitation a été suspendue. Une enquête a été ouverte.

L'incident technique s'est produit le 17 mars lors d'un vol d'essai, indique mardi l'Office fédéral de l'armement (armasuisse). Le pilote a interrompu le vol et le drone a atterri en toute sécurité sur l’aérodrome militaire d’Emmen (LU).

Une enquête technique a été immédiatement ouverte pour déterminer la cause de l’incident. Le fabricant israélien Elbit, en charge des investigations en collaboration avec armasuisse, n’a pas encore pu la clore malgré des recherches approfondies.

L’autorité de l’aviation militaire suisse a donc suspendu par mesure de précaution, et jusqu’à nouvel ordre, l’exploitation de tous les systèmes ADS 15 présents en Suisse. La mesure sera levée dès que les examens seront terminés. Aucune date de reprise n'a été fixée.

Retards de livraison

L'armée suisse a acheté six drones ADS 15 pour près de 300 millions de francs. Ceux-ci auraient dû être mis en service en 2019, quand les anciens appareils de type Ranger ont été retirés. Le retard est en partie dû à la pandémie, mais aussi parce que le fournisseur israélien a sous-estimé le temps nécessaire à la construction.

Sans pilote et non armé, les appareils de type Hermes 900 HFE mesurent neuf mètres de long et dix-sept mètres d'envergure. Ils peuvent être engagés de jour comme de nuit et savent détecter avions, drones et missiles. En Suisse, ils serviront à surveiller les frontières, rechercher des personnes disparues en montagne ou évaluer une situation après une catastrophe naturelle.

ato/juma

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Armes antichars choisies l'armée suisse

L'armée suisse a trouvé son nouveau système d'engins guidés sol-sol. Le choix s'est porté sur le chasseur de chars SPIKE LR2 de l'entreprise israélo-allemande Eurospike, annonce mardi l'Office fédéral de l'armement (armasuisse).

Le système actuel, l'engin guidé antichars TOW, date des années 1990 et sera mis hors-service l'an prochain. L'armée suisse doit pouvoir continuer à lutter contre des cibles blindées sur de grandes distances, indique armasuisse dans un communiqué.

Produit par Eurospike, ce système est déjà introduit dans plusieurs armées européennes, note armasuisse. D'après l'analyse de la Confédération, il présente la plus grande valeur militaire et est également l'offre la plus avantageuse sur le plan économique.

Le prix d'achat se chiffre en millions, précise l'Office de l'armement à Keystone-ATS sans donner plus de précisions. Le nombre de pièces concernées n'est pas non plus évoqué.