Selon cette étude publiée lundi, la Suisse italienne a été la moins bien lotie dans le domaine de l'apprentissage numérique, tandis que Romands et Alémaniques ont disposé de davantage de ressources. Il faut toutefois noter que la numérisation des écoles approuvée en 2019 par le Parlement tessinois n’avait pas encore été totalement déployée
"Au Tessin, il y avait moins de mise à disposition d'outils numériques, bien que l'essentiel en terme de plateforme en ligne était présent", a expliqué mardi dans La Matinale de la RTS Andrea Plata, enseignant et chercheur à la Haute école spécialisée de Suisse méridionale.
De plus, les directions d'écoles ont été nombreuses à demander des améliorations de qualité et de disponibilité du wi-fi. Elles estiment par ailleurs qu'il est important d'analyser les expériences faites durant la pandémie afin de les intégrer dans le développement futur des écoles.
Des points positifs
Malgré la charge de travail élevée pour le corps enseignant, la période d'incertitude causée par le Covid-19 a aussi permis certaines opportunités. C'est le cas pour tout ce qui concerne le numérique par exemple.
Une partie des directions souhaitent d'ailleurs continuer d'intégrer cet aspect dans leur programme scolaire, tout en amenant aussi les élèves à "réfléchir sur l'utilisation de cet outil pour en avoir une utilisation raisonnée et réfléchie", a relevé Denise Gyger Gaspoz, vice-rectrice de la recherche et des ressources documentaires à la HEP BEJUNE, l'une des institutions qui a réalisé l'étude.
Parmi les autres points positifs: la communication renforcée entre l'école et les parents d'élèves et la bonne collaboration entre collègues. Une cohésion d'équipe déterminante face aux défis de la crise sanitaire et qui s'est même renforcée après la pandémie dans une grande majorité des écoles.
Célia Bertholet/lan