Il y a quelques jours, Marco Zizza voyageait encore au Soudan. Alors qu'il se trouve dans la ville de Karima, à quelque 400 km de Khartoum, il manque son bus. Il apprend alors qu’il n’y en aura plus en direction de la capitale et comprend qu’il se trame quelque chose.
"J’ai décidé de rester chez mon hôte. Il m’a montré la télé, c’est là que j’ai commencé à comprendre. A Karthoum, il y avait de vrais conflits armés, la vraie guerre", témoigne-t-il mardi dans le 19h30, qui rebondissait sur une information du journal La Côte.
Contacts avec le DFAE
Le jeune Vaudois se renseigne alors sur la situation, puis contacte ses proches et le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "L'ambassade suisse m’a dit de rester planqué le temps que ça se calme. Le DFAE m’avait répondu un peu la même chose. Moi de mon côté ça ne m’a pas beaucoup aidé".
Et de préciser: "Quand je les contactais, c’était surtout pour des informations, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un taxi qui m’attende et qui m’emmène en Suisse. Je ne pensais pas que ça allait pas se passer comme ça".
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Actuellement en Egypte
Le DFAE prend tout de même plusieurs fois par jour de ses nouvelles. Le Vaudois décide de quitter le pays avant que les voies terrestres ne soient trop dangereuses. Il parcourt alors 500 km en bus pour rejoindre l’Egypte où il se trouve désormais en sécurité.
Marco Zizza confie ne pas s'être senti personnellement en danger, contrairement à ses proches inquiets pour lui. Le jeune homme a décidé de mettre un terme à son voyage. Il retrouvera la Suisse dans quelques jours.
Léandre Duggan/hkr