Dès 2024, l'incertitude règne concernant l'accès aux prestations postales. Le Conseil fédéral doit d'ici la fin de l'année rendre un rapport sur le futur du service universel, qui ne manquera pas de relancer les discussions politiques autour de cette question sensible.
Les régions périphériques s'inquiètent
Le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB) a déjà commencé à s'activer. Il plaide pour le maintien des offices postaux, mais aussi pour le développement numérique.
Les agences postales permettent de garder un aspect de cohésion sociale, défend le SAB. "Les agences postales ont disparues l'une après l'autre. L'évolution doit se faire, mais en tenant compte de cet enjeu social", a défendu la présidente de la faîtière, la conseillère nationale fribourgeoise du Centre, Christine Bulliard-Marbach dans la Matinale de la RTS.
Le SAB est en faveur d'un développement numérique en parallèle. "La numérisation peut nous aider à améliorer des services existants. Mais il ne faut pas négliger l'aspect physique", a déclaré le directeur de la faîtière, Thomas Egger.
La Poste ouverte à débattre
La loi actuelle sur La Poste date de l'année 2010. Depuis, notre monde a connu de nombreuses évolutions. "Les smartphones étaient encore un phénomène très marginal. C'est pourquoi la Suisse doit pouvoir maintenant discuter et décider du service public dont les personnes et les entreprises auront besoin dans quelques dizaines d'années", a expliqué Nathalie Dérobert, porte-parole de La Poste.
La Poste a toutefois salué les réflexions du Groupement suisse pour les régions de montagne, ainsi que sa large contribution au débat.
Sujet radio: Mathieu Henderson
Adaptation web: Emilien Verdon