"On a tous dans nos connaissances un enfant, l'enfant d'un voisin, un ami qui dit avoir été identifié haut potentiel intellectuel. Mais par définition, les hauts potentiels intellectuels représentent 2,2% de la population selon les tests pratiqués dans les cabinets de psychologie", souligne le maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Lausanne.
C'est une courbe de Gauss, un modèle mathématique en forme de cloche, c'est-à-dire que l'on considère que la majorité de la population possède un quotient intellectuel situé entre 85 et 115 et que seuls 2,2% sont au-delà de 130.
On prône la diversité mais dès que quelqu'un n’est pas dans les clous, on a tendance à vouloir mettre une étiquette.
Les demandes d'évaluations augmentent cependant, pour diverses raisons. "Il y a des vagues, des modes. Sitôt qu'un enfant est un peu différent, on se pose beaucoup de questions. On prône l'inclusivité et la diversité mais dès que quelqu'un n'est pas dans les clous, on a tendance à vouloir expliquer et mettre une étiquette. L'intelligence et la performance sont par ailleurs très valorisées", relève Vincent Quartier.
Le milieu social a-t-il une influence? Les tests HPI sont-ils devenus un business?
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Caroline Stevan et l'équipe du Point J