Le nombre de structures de moins de 30 hectares a diminué (-2%), selon le dernier relevé des structures agricoles réalisé par l'Office fédéral de la statistique paru mardi. A contrario, celui des exploitations cultivant plus de 30 hectares a augmenté (+1,9%).
En moyenne, chaque exploitation occupait une surface de 21,6 hectares, soit 0,3 hectare de plus qu'en 2021. Les cantons de Nidwald (-2,9%), du Tessin (-2,6%) et de Zurich (-2,3%) ont enregistré la plus forte baisse du nombre d'exploitations.
Au total, 149'600 personnes travaillent au sein d'une exploitation agricole suisse. Une exploitation sur 14 est dirigée par une femme (7,2%, 3472).
149 exploitations biologiques en plus
En 2022, le nombre d'exploitations biologiques s'élevait à 7819, soit 16,2%. Il s'agit d'une augmentation de 149 unités par rapport à l'année précédente (+ 1,9%). Le bio représente une surface de 186'335 hectares, soit 4890 de plus qu'en 2021 (+ 2,7%), correspondant à près d'un cinquième (18%) de la surface agricole utile de la Suisse. En moyenne, chaque exploitation bio cultive 23,8 ha, soit 2,2 ha de plus que la moyenne de l'ensemble des exploitations agricoles.
Les cantons de Genève (+11,9%), de Neuchâtel (+7,8%) et de Vaud (+7%) ont affiché la plus forte progression sur le plan de l'agriculture biologique.
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Moins de betteraves sucrières, plus de volailles indigènes
En 2022, la surface agricole utile en Suisse couvrait 1,04 million d'hectares, pour l'essentiel, constituée de prairies naturelles et de pâturages (58%) et de terres arables (38%), les 4% restants étant notamment couverts de vignobles et de vergers.
En 2022, les cultures ont connu des évolutions diverses. Si le colza (25'000 ha, +0,3%) et les pommes de terre (10'700 ha, +0,4%) ont occupé à peu près les mêmes surfaces qu'en 2021, les betteraves sucrières (15 600 ha, -3,3%) ont perdu du terrain pour la deuxième année consécutive. Les cultures de soja se sont, elles, étendues sur 2900 ha (+30% en un an). En dix ans, la surface qui lui est dévolue a presque triplé.
L'effectif des animaux a connu des évolutions diverses: si le nombre de vaches laitières a légèrement diminué (-0,5%) et que celui des porcs a faiblement augmenté (+0,5%). Le cheptel bovin est resté stable (+ 0,8%). Enfin celui des volailles a clairement progressé (+4,3%). Une hausse qui reflète la demande accrue des consommateurs pour la volaille indigène, notamment les poulets de chair (+ 5,2%). Parmi les poules pondeuses, 20% ont été élevées en bio.
ats/boi