Des séjours linguistiques qui virent au cauchemar, des vétérinaires à bout et le désastre environnemental des eaux "de luxe"
TÉMOIGNAGES - Quand le séjour linguistique tourne mal
Apprendre une langue et découvrir le monde en même temps: c'est la promesse des séjours linguistiques avec à la clé, souvent, un hébergement en immersion chez l'habitant. Mais entre insalubrité, chambres suroccupées, voire risques de sécurité, les conditions de logements sont parfois déplorables.
De nombreux témoignages d'étudiants dénonçant des séjours problématiques ont été recueillis par l'émission A Bon Entendeur de la RTS. Elles concernent toutes les conditions de logement et pointent en particulier vers EF.
Interrogé, son directeur pour la Suisse romande Fred Pralong répond que "l'immense majorité des étudiants et parents que nous assistons sont très satisfaits de l'organisation et du déroulement du séjour".
>> Plus de détails : Insalubrité, chambres suroccupées, nourriture terrible, quand le séjour linguistique tourne mal
ENQUÊTE - Le désastre environnemental des eaux "de luxe" en bouteille
Face à la sécheresse, au réchauffement climatique et aux nappes phréatiques surexploitées, l'eau apparaît comme une ressource de plus en plus rare. Pourtant, en Suisse et ailleurs en Europe, certaines grandes surfaces continuent de proposer des eaux dites "de luxe", venues de loin et parfois vendues à des prix exorbitants.
Il y a, par exemple, l'eau de pluie venue des nuages de Tasmanie, l'eau de mer puisée à plus de 300 mètres de la surface ou encore l'eau d'icebergs issue de la fonte des glaciers dans l'Atlantique Nord. Certaines de ces eaux se vendent jusqu'à 80 francs la bouteille. Dans les grandes surfaces en Suisse, on retrouve principalement l'eau minérale naturelle de Voss, de Norvège, ainsi que l'eau de source des îles Fidji.
Ces eaux minérales sont également souvent présentées comme étant "plus pures" et "plus saines" que l'eau du robinet. Sur les étiquettes, on peut y lire des slogans tels que "zéro nitrate", "saveur d'exception" ou encore "pureté absolue".
Si ce marché a longtemps été un marché de niche, certaines enseignes comme Globus ou Manor proposent désormais un assortiment de ces eaux "haut de gamme".
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REPORTAGE - Le blues des vétérinaires suisses
Une étude française a montré que les vétérinaires avaient trois à quatre fois plus de risque de se suicider que la population générale. En Suisse aussi, cette profession est parfois en souffrance, montre le 19h30. Une ligne d'appel vient d'être ouverte pour leur venir en aide.
Journées interminables, urgences et gardes: les semaines sont longues pour les vétérinaires. Selon une étude menée par le Bureau d'études de politique du travail et de politique sociale (BASS) en 2021, les vétérinaires travaillent en moyenne 50 heures par semaine.
Autre difficulté: le rapport avec les propriétaires d'animaux s'est tendu. Le statut de l'animal a changé dans la société et les exigences des clients sont aujourd'hui élevées.
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ENTRETIEN - L'activiste Evgenia Kara-Murza
Epouse de Vladimir Kara-Murza, l'un des principaux dissidents russes récemment condamné à 25 ans de prison, l'activiste Evgenia Kara-Murza a dénoncé dans le 19h30 un régime où dire la vérité peut coûter la liberté, voire la vie.
"Pour lui, il a toujours été très important d'être là où les Russes se battent contre le régime de Vladimir Poutine. Il s'est toujours identifié comme un politicien russe, comme un homme politique russe, et pour lui, il était très important d'être sur place", a expliqué sa femme.
Selon le couple Kara-Murza, si le Kremlin semble si fort aujourd'hui, c'est parce qu'il vacille. "Le régime de Vladimir Poutine dépend beaucoup de cette image qu'il veut créer pour le monde entier, où tout le peuple russe soutient sa politique et soutient sa guerre en Ukraine. Et la réalité n'a rien à voir avec ça, car si le soutien était aussi fort, le régime ne devrait pas recourir à tous les outils de répression contre la société civile russe datant des années soviétiques".
"Ces outils incluent l'utilisation de la psychiatrie punitive, les peines de prison pouvant aller jusqu'à 15 ans pour un simple 'non' à la guerre, la violation sexuelle et les tortures", a encore dénoncé Evgenia Kara-Murza.
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DÉCRYPTAGE - La rive droite du canton de Genève délaissée?
En Suisse, chaque canton a ses stéréotypes, ils sont souvent de nature géographique. En Valais, on est de la plaine ou de la montagne. À Neuchâtel, du haut ou du bas du canton. Et à Genève, on habite soit la rive gauche soit la rive droite. Mais ce clivage, à l'allure de cliché, s'immisce aujourd'hui dans la politique cantonale. Aucune opposition frontale, mais des intérêts différents à défendre.
Récemment une résolution a été votée dans la plupart des communes de la rive droite. Ces localités demandent à être davantage prises en compte dans les décisions de développement du canton.
Le clivage entre les deux rives est historiquement enraciné. Il faut s'imaginer qu'au Moyen-Age la Ville de Genève se situait presque exclusivement sur la rive gauche. L'historien Bernard Lescaze explique que le canton de Genève s'est constitué avec les anciens territoires protestants, et les nouvelles zones, plutôt catholiques, avec logiquement davantage de place.
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RTSinfo