Plus de 100 membres fondateurs ont participé à son assemblée constitutive, a précisé le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
La création d'une institution nationale des droits humains pour la Suisse figure depuis longtemps à l'agenda politique. Comme le souligne le DFAE, elle répond à la fois à une exigence de l'ONU en matière de politique étrangère et à une attente de politique intérieure.
Plus de 120 Etats disposent déjà d'une telle institution, dont presque tous les pays européens.
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Le projet approuvé en 2019
Le 13 décembre 2019, le Conseil fédéral avait approuvé le projet de création d'une institution nationale des droits humains. Issu des travaux d'un groupe de travail rassemblant notamment des représentants de la Confédération, des cantons, de la société civile et du monde économique, le nouvel organe est désormais placé sous la houlette de son comité directeur élu et de sa présidente Raphaela Cueni.
Ses tâches comprennent l’information, la documentation, la recherche, le conseil, l’éducation et la sensibilisation aux droits humains en Suisse, précise le DFAE. L'institution décidera seule de la manière dont elle entend s’acquitter de ces tâches et utiliser ses ressources.
Un plus pour la politique étrangère suisse
L’ISDH sera aussi chargée de mener des échanges sur le plan international. Son mandat recouvrira tant des questions intérieures en lien avec la situation des droits humains que des questions relatives à la mise en œuvre en Suisse d'engagements internationaux pris en la matière. Pour le DFAE, l’institution est donc un plus pour la crédibilité de la politique étrangère suisse.
Les personnes physiques et morales intéressées peuvent en devenir membres à condition que leurs activités aient un lien avec la protection et la promotion des droits humains. L’institution veillera à ce qu’une grande diversité sociale soit représentée parmi ses membres.
ats/thc