La commission de contrôle de gestion (CCG) de la CRS a terminé son examen des événements ayant conduit le conseil de la Croix-Rouge suisse (CRS), le 15 décembre dernier, à se séparer de Markus Mader, écrit mercredi l'organisation.
Ce rapport, rédigé par la société de conseil Res Publica Consulting, a été envoyé aux délégués des organisations membres de la Croix-Rouge. Keystone-ATS a pu le consulter.
Il apparaît que le conflit au sein de l'organisation résultait d'un problème d'ordre structurel, commun dans des organisations décentralisées comme la CRS. Les tensions étaient fréquentes entre une partie des sociétés cantonales et la centrale.
Les problèmes étaient tels qu'outre le départ forcé de Markus Mader, quatre des dix membres du comité directeur ont démissionné en décembre dernier.
Présidente égratignée
Le rapport d'enquête n'épargne pas la présidente du conseil de la CRS, l'ex-conseillère nationale PDC zurichoise Barbara Schmid-Federer. Il déplore le fait que l'organe de direction qui a démis Markus Mader n'a pas été saisi par une demande en bonne et due forme qui aurait présenté les motifs du limogeage.
Barbara Schmid-Federer n'a pas pu être jointe mercredi soir, et le service de presse de la CRS ne commentera pas le rapport avant l'assemblée de l'organisation le 24 juin.
Barbara Schmid-Federer et le vice-président Matteo Pedrazzini concèdent cependant dans le rapport avoir manqué de prudence dans cette affaire mais ils rejettent toute violation de la part du conseil de ses obligations contractuelles à l'égard de Markus Mader.
ats/fgn