Les services informatiques travaillent d'arrache-pied pour contrer cette attaque, a ajouté le président du conseil. Cette attaque a pour conséquence de ralentir les délais de réponse aux interventions parlementaires.
Les problèmes sont apparus mercredi après-midi. Les services du Parlement ont informé en fin de journée que l'attaque avait pu être neutralisée et qu'aucun système interne ni données n'étaient concernés. Mais jeudi matin, des problèmes d'accès à la page web subsistaient. Les services du Parlement n'ont pour l'heure pas donné de détails sur les auteurs potentiels de l'attaque
En février dernier, le site du Parlement français avait été attaqué. Le Parquet de Paris avait précisé qu'il s'agissait d'une action de hackers pro-russes, en représailles au soutien de la France à l'Ukraine. Pendant plusieurs heures, le site de l'Assemblée nationale était resté "en maintenance".
Test d'alerte
Cette panne survient alors que les parlementaires ont reçu jeudi matin à 08h00 une alerte sms pour tester le nouveau concept d'alarme du Parlement. Ce test intervient après une évacuation émaillée de couacs en février après qu'un homme, vêtu d'une tenue de camouflage, avait voulu accéder au Palais fédéral. Lors du contrôle à l'entrée, un test de détection d'explosifs s'était révélé positif.
Les parlementaires ont été informés qu'il s'agissait d'un "message d'alerte test". En cas de problème, ils devaient s'adresser au service technique du Parlement. Le sms demande aux récipiendaires d'enregistrer le numéro de téléphone de l'émetteur dans leurs contacts.
ats/miro