Alpages valaisans en mode solaire, "Super League vaudoise" dans le viseur, le nouveau Suisse de l'espace

ENQUÊTE - 2400 terrains de football de panneaux solaires dans les Alpes valaisannes?

Huit projets de centrales solaires disséminés sur le territoire valaisan sont actuellement à l’étude, selon une enquête de Mise au Point. Si elles se concrétisent, ces installations produiront de l’électricité pour 320'000 ménages. La surface de modules solaires à poser représenterait moins de 0,5% du territoire valaisan.

Cette offensive sur le solaire alpin est contrecarrée par les Verts et plusieurs ONG. En Valais, ils ont fait aboutir un référendum contre un décret qui facilite le développement de ces installations. Ils reprochent à ces centrales solaires leur impact sur le paysage et la biodiversité. Le peuple valaisan se prononcera dans les prochains mois.

>> Lire aussi : Solaire dans les Alpes: l’équivalent de 2400 terrains de football à poser en Valais?

>> Le reportage de Mise au Point :

OPINION - Yverdon et Stade Lausanne Ouchy "ne devaient pas accéder à la Super League"

Invité de La Matinale de la RTS, l'ex-directeur de la Ligue nationale suisse de football Edmond Isoz s'est montré très critique face à la délivrance d'une licence de Super League au FC Yverdon la saison prochaine. Et la promotion du club du Nord vaudois et de Stade Lausanne Ouchy dans la plus haute division n'est "pas forcément un bien pour le football suisse", selon lui.

Pour l'ancien défenseur du FC Sion, le fait que ni Yverdon ni Stade Lausanne Ouchy ne pourront entamer la saison dans leurs propres murs est mauvais signe. "Les stades déterminent si un club, une région a le potentiel historique, économique et sportif pour jouer à l'échelon supérieur. Et quand on n'a pas le stade, ça veut dire que ce potentiel n'existe pas", tranche-t-il.

Edmond Isoz craint en outre un championnat moins attractif, se soldant par une désertion du public alémanique et des droits TV à la baisse.

>> Lire aussi : Pour Edmond Isoz, Yverdon et Stade Lausanne Ouchy n'ont pas leur place en Super league

>> L'interview de La Matinale :

PORTRAIT - Marco Sieber, un astronaute biennois à l'Agence spatiale européenne

Quarante-cinq ans après Claude Nicollier, la Suisse spatiale a un nouveau visage. Le Biennois Marco Sieber, médecin de formation, a été sélectionné en novembre 2022 parmi 22'000 candidats dans la nouvelle volée des cinq astronautes européens.

Le 19h30 l'a rencontré à Cologne, au Centre européen des astronautes où il a commencé sa formation.

>> Lire aussi : Pour la première fois, un Suisse à la tête du Conseil de l'Agence spatiale européenne

>> Le reportage du 19h30 :

TEMOIGNAGE - La femme de Mike dénonce un "meurtre raciste"

Six policiers lausannois seront jugés lundi pour homicide par négligence après la mort de Mike, un Nigérian de 39 ans, en 2018. A l’approche du procès, Bridget, la compagne de la victime, s'est confiée au Pôle Enquête de la RTS.

"Il y a trop de meurtres racistes. Tout le monde en a marre. Je suis fatiguée. Ils ont tué mon mari et je sais que rien ne pourra le faire revenir."

Celle qui était enceinte de leur troisième enfant lorsque Mike a perdu la vie est partagée entre la tristesse et la colère: "Cela fait maintenant cinq ans que ces six policiers ont tué mon mari. Mais ils n’ont toujours pas été jugés. Ils n’ont même pas passé un seul jour en prison, ils sont toujours libres", dénonce-t-elle.

>> Lire aussi : Avant le procès de six policiers lausannois, la femme de Mike dénonce un "meurtre raciste"

>> Le sujet de La Matinale :

RTS

INNOVATION - Une technologie anti-sécheresse testée au Val de Bagnes

Les nouvelles conditions climatiques à venir demanderont de mieux gérer une eau de plus en plus rare, surtout en période de sécheresse. Une technologie est actuellement testée sur certaines parcelles du Val de Bagnes, en Valais.

Les scientifiques du pôle valaisan d'innovation technologique BlueArk ont installé de nombreux capteurs d'humidité directement dans le sol, et les images d'un satellite fournissent de précieuses informations sur la situation hydrique. Les agriculteurs connaissent donc quasiment en temps réel les besoins précis en eau et la santé de leurs parcelles.

A l'avenir, une simple application pour mobile leur permettra de déclencher un type de borne d'irrigation automatisée simplement depuis chez eux.

>> Lire aussi : Le Val de Bagnes à la pointe de l'innovation en matière d'irrigation

>> Le reportage du 19h30 :

rtsinfo