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Les partis remercient Alain Berset pour son engagement et lancent quelques piques

Nombreuses sont les réactions après l'annonce du départ d'Alan Berset
Nombreuses sont les réactions après l'annonce du départ d'Alan Berset / 19h30 / 2 min. / le 21 juin 2023
Les remerciements n'ont pas tardé après qu'Alain Berset a annoncé qu'il quittera le gouvernement à la fin de l'année. Le Parti socialiste s'est félicité du "bilan considérable" du Fribourgeois.

Le Parti socialsite n'a appris que ces derniers jours le départ du Fribourgeois. Le co-président des socialistes Cédric Wermuth a précisé qu'il n'y avait pas d'agenda caché de la part du parti derrière l'annonce de ce retrait. "C'est la décision d'Alain Berset. Nous en prenons acte."

Les deux co-présidents du Parti socialiste ont rendu hommage à l'énorme travail qu'a abattu leur conseiller fédéral au gouvernement. "Son bilan est considérable", a relevé Mattea Meyer. Il a fait de la politique pour tous les gens de ce pays.

Les deux dirigeants ont retenu cinq domaines où il a marqué de son empreinte la Suisse: l'égalité homme-femme avec la promotion du congé paternité, la mise en oeuvre de l'initiative du personnel soignant, les assurances sociales, la lutte contre la pandémie de coronavirus et la culture, avec la loi Netflix notamment.

L'UDC a remercié le Fribourgeois pour le travail accompli au Conseil fédéral. Sur la question importante de la neutralité, Alain Berset a démontré avoir une colonne vertébrale, contrairement à son parti. Il n'a pas cédé à la pression médiatique et de politique extérieure, écrit le parti dans une prise de position transmise à Keystone-ATS.

Et de regretter qu'après douze ans à la tête du Département de l'intérieur, il reste encore plusieurs problèmes importants: la garantie à long terme de la prévoyance vieillesse n'est pas résolue, pas plus que la nécessaire réforme de la LPP. La problématique de la forte hausse des coûts de la santé n'est pas non plus réglée.

"Travail inlassable" salué

Le PLR a indiqué sur Twitter prendre acte de la démission d'Alain Berset. Il l'a remercié pour son engagement en faveur de la Suisse. Le chef du groupe parlementaire Damien Cottier a lui salué "le travail inlassable d'un conseiller fédéral engagé". Et de relever sa gestion de la pandémie, "l'une des plus importantes crises depuis un siècle".

Alain Berset a fait preuve d'un grand courage dans la gestion de la pandémie, a salué le vice-président du PLR, Philippe Nantermod, sur les ondes de la RTS. C'est probablement ce que l'histoire retiendra. Le Valaisan regrette toutefois que le ministre des affaires sociales ait "manqué de courage" dans la gestion de l'assurance maladie, dont les primes n'ont cessé d'augmenter.

Toujours sur Twitter, le Centre a également remercié le Fribourgeois pour "ses longues années de service, ainsi que son engagement en faveur de la Suisse et de ses institutions, notamment pendant la pandémie de Covid-19".

Et d'ajouter que le parti attend des potentiels successeurs du ministre socialiste qu'il ou elle "s'inscrivent dans le respect des règles de collégialité".

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De son côté, la vice-présidente des Vert-e-s, Isabelle Pasquier-Eichenberger salue Alain Berset, qui a toujours été "charismatique et accessible, ce qui le rend si populaire". Le ministre de la santé a "géré la pandémie avec un engagement dont la Suisse lui est redevable", ajoute-t-elle sur Twitter. Le retrait d'Alain Berset à la fin de la législature montre son respect des institutions, ajoute le parti dans son communiqué.

Ambition vert'libérale

Les Vert'libéraux remercient également Alain Berset pour son engagement. En tant que ministre de la santé durant la pandémie, il a guidé le pays à travers des périodes de turbulences, écrit le parti dans une prise de position transmise à Keystone-ATS.

Et d'avertir qu'en fonction du résultat des élections fédérales, les Vert'libéraux se réservent le droit de revendiquer ce siège au Conseil fédéral. Pour le PVL, le Conseil fédéral doit être composé de manière à correspondre aux parts d'électeurs. Actuellement, le PS est surreprésenté. S'il n'augmente pas sa part d'électeurs lors des élections fédérales, il devra céder un siège, écrit le PVL.

Et de préciser que le parti vise une part électorale de plus de 10% et de siéger à nouveau au Conseil des Etats. Si ces objectifs sont atteints, les Vert'libéraux revendiqueront un siège au Conseil fédéral.

ats/ld

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