Alors que les salaires stagnent, les salariés et retraités à bas et moyens revenus souffrent du renchérissement élevé, de l'explosion des primes d'assurance maladie et de l'augmentation des coûts de l'énergie, poussant de plus en plus de personnes dans la "détresse sociale", estime Unia.
Le syndicat prie les patrons de passer à la caisse et demande de meilleurs salaires minimaux.
Des salaires d'au moins 4500 francs
Si les patrons ne compensent pas "intégralement" le renchérissement et n'acceptent pas d'augmentations de salaire "dignes de ce nom", la paix sociale sera en danger, a déclaré dans le communiqué Vania Alleva, présidente d'Unia.
Les salariés à bas revenus sont spécialement touchés par l'augmentation du coût de la vie, estime-t-elle encore.
A cet égard, le syndicat plaide également pour l'obligation d'instaurer de meilleurs salaires minimaux d'au moins 4500 francs, respectivement 5000 francs pour les salariés en possession d'une certification professionnelle. Une telle mesure serait bénéfique notamment pour les femmes car elles sont nombreuses dans des professions où les salaires "continuent de baisser arbitrairement".
furr avec ats