Les premières heures qui suivent un enlèvement peuvent être décisives, tout comme chaque information fournie par la population, rappelle lundi Office fédéral de la police (Fedpol) dans un communiqué. L'alerte enlèvement, créée en 2010, permet à la police de toucher rapidement un vaste public, jusqu'ici par des alertes SMS.
L'alerte sera désormais intégrée à l'application nationale Alertswiss, installée sur plus de 1,7 million de téléphones portables. Celle-ci permet aux utilisateurs de recevoir des notifications "push" de trois niveaux différents: alarme, alerte et informations. L'alerte enlèvement déclenchera une notification de niveau "alarme" pour toute la Suisse.
Dans toute la Suisse
La gestion des enlèvements incombe en premier lieu aux polices cantonales, qui peuvent décider de déclencher ou non l'alerte. Si elles le font, Fedpol et les partenaires à la convention transmettent le message d'alerte dans toute la Suisse pendant au moins trois heures via divers canaux.
Parallèlement, Fedpol utilise et entretient les canaux de police nationaux et internationaux et met en place un centre d'appels, que la population peut contacter pour fournir des indices sur l'enlèvement.
ats/kkub