La haute école zurichoise pointe ainsi à la 7e place de ce hit-parade pour l'année 2024, publié mardi par Quacquarelli Symonds (QS) à Londres. L'EPF de Lausanne, en revanche, perd vingt places et se retrouve au 36e rang.
Troisième meilleure haute école suisse, l'Université de Zurich est également en recul de huit places et est désormais 91e. Mais c'est l'Université de la Suisse italienne qui fait la chute la plus importante, passant du 240e au 328e rang.
Selon QS, "ce léger recul général de la Suisse semble être attribuable au fait qu'elle peine à propager son évidente qualité dans le monde et en particulier sur le marché du travail".
Bâle, St-Gall et Fribourg progressent
Différents indicateurs sont pris en compte, comme la réputation auprès des employeurs et la réputation académique, tous deux en baisse. Idem pour l'indicateur de durabilité, introduit cette année, où les universités suisses sont à la traîne: aucune d'entre elles ne figure dans le top 100, selon QS.
Certaines tirent néanmoins leur épingle du jeu. Outre l'EPFZ, les universités de Bâle (124e), de St-Gall (436e) et de Fribourg (563e) sont également en progression.
Recherche et formation
En tout état de cause, les universités suisses restent à la pointe pour ce qui est de l'influence dans la recherche - mesurée en citations de travaux publiés - ainsi que pour l'enseignement, soit le nombre d'étudiants par enseignant.
Les dix premières places du classement restent dominées par les institutions américaines et britanniques, le podium étant occupé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), devant les universités de Cambridge et d'Oxford. Hormis l'EPFZ, seule l'Université nationale de Singapour (8e) parvient à se classer parmi les dix meilleures.
Ce QS World University Ranking 2024 recense 1499 institutions du monde entier. Ont été pris en compte pas moins de 17 millions de travaux académiques et les avis de plus de 240'000 universitaires et employeurs.
ats/ther