Alexandre Fasel n'est pas nommé négociateur en chef avec l'Union européenne (UE), a précisé le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis devant la presse à Berne. La question se posera au moment où le Conseil fédéral adoptera le mandat de négociations, soit d'ici la fin de l'année, a-t-il poursuivi.
Agé de 62 ans, le diplomate fribourgeois est depuis deux ans représentant spécial pour la diplomatie scientifique, avec titre d'ambassadeur, au sein de la Genève internationale. Outre le dossier européen, il devra notamment s'occuper des questions internationales ayant un impact de politique intérieure, comme l'agression militaire russe en Ukraine, le travail au sein du Conseil de sécurité de l'ONU et la gestion des crises internationales.
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Cet homme marié et père de quatre enfants a fait des études de droit à Fribourg et à Oxford. Il est entré au service du DFAE en 1992. Il a été en poste entre autres à Ottawa et à Canberra. Il a également été collaborateur personnel du conseiller fédéral Flavio Cotti.
En août 2016, il est devenu secrétaire d'Etat adjoint du DFAE, avant d'être nommé l'année suivante ambassadeur de Suisse à Londres. Il a également travaillé dans l'économie privée, comme chef du sponsoring de la Formule 1 chez Credit Suisse.
"On se comprendra"
Après l'annonce du départ de Livia Leu il y a un peu plus d'un mois, une commission de sélection a été mise sur pied. Ignazio Cassis a reconnu les "plus de 30 ans d'expérience au sein du DFAE" d'Alexandre Fasel.
Ce dernier a de l'expérience grâce aux différents postes qu'il a occupés et des compétences engrangées au fil de sa vie. "On se comprendra bien entre hommes du même âge", a déclaré le conseiller fédéral, qui a dévoilé avoir reçu plusieurs candidatures, mais de certaines personnes "un peu trop jeunes".
Alexandre Fasel s'est dit attaché à la Suisse, à ses idées, au système institutionnel et à sa culture politique. Il a dit avoir "un bagage déjà bien rempli", ayant touché à l'intégration européenne, aux liens entre politiques intérieure et extérieure, à la diplomatie multilatérale ou encore à celle scientifique. Il a refusé de parler des dossiers "en substance" avant d'entrer en fonction.
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