Peindre les toits en blanc pour rafraîchir les bâtiments, une technique en pleine croissance
Cette méthode assez simple consiste à peindre un toit avec une peinture blanche "thermique". Celle-ci possède une composition spéciale, faite parfois de microbilles de céramiques ou de déchets de coquilles d'huître. Ces revêtements permettent d'atténuer la chaleur du soleil sur l’enveloppe d'un bâtiment et donc à l’intérieur de celui-ci.
Des effets à l'extérieur et à l'intérieur
A Genève, l’entreprise Eco Peinture propose ces services. Cette semaine, les premières couches de peinture thermique ont été appliquées sur un toit et les premiers résultats peuvent déjà être observés.
"Au soleil couchant, sur le toit bitumineux, on était à 60 degrés avec le thermomètre laser et à un peu moins de 30 degrés avec la première couche de peinture, juste à côté", explique Robin Liengme, le directeur d'Eco Peinture.
Et ces effets rafraîchissants se ressentent à l'intérieur aussi, mais dépendent de la température extérieure. La différence est de "4 à 6 degrés en moyenne quand on a une température extérieure de 25 à 30 degrés et de 8 à 12 degrés ressentis intérieur quand on a 30 à 40 degrés à l'extérieur", résume Robin Liengme.
Une technique accessible
De telles techniques représentent donc un atout pour baisser la facture énergétique, mais aussi l'impact écologique, lorsque l'on utilise des systèmes de climatisations.
Ces revêtements peuvent être posés sur beaucoup de surfaces des toits bitumeux, les tôles ondulées d'un hangar et même les tuiles, parce que certains fabricants proposent des peintures thermiques de couleur.
Le secteur se développe fortement et les produits sont de plus en plus accessibles. Il faut généralement compter un prix au mètre carré qui varie entre 45 et 85 francs, en comptant également la préparation de la surface et la pose du produit.
Loic Delacour/edel