Les marques Voltaren, Panadol, Sensodyne ou encore Nicorette, bien connues des consommateurs, appartiennent toutes à Haleon. Cette jeune entreprise a vu le jour il y a un an, fruit d’une scission de la multinationale pharmaceutique GSK.
En raison du vieillissement de la population ou la hausse de l’automédication notamment, la maison mère estimait qu'isoler sa branche santé grand public était judicieux au vu du contexte socio-économique favorable.
Seulement, Haleon a subi des hausses de coûts et elle veut éviter que cela n'ait des répercussions sur le prix de ses médicaments et autres produits. De fait, elle a décidé de se tourner vers les licenciements afin de réaliser des économies.
L'entreprise explique que ces changements sont entrepris "pour faire évoluer Haleon vers une organisation plus agile". Elle aurait ajouté que "cela fait partie d'un programme plus large de trois ans qui contribuera à accroître la productivité dans l'ensemble de l'entreprise".
Probables suppressions de postes en Suisse
Le site suisse de Haleon, à Nyon-Prangin, est au coeur d'inquiétudes régulières quant à des suppressions de postes. Déjà en 2014, la crainte des licenciements s'était faite sentir, et en 2019, une centaine d'emplois avaient finalement été supprimés.
Sur les 24 000 employés dans le monde, 1100 travaillent en Suisse, notamment dans la fabrication des sirops Panadol ou des gels anti-inflammatoires Voltaren.
Contactée par la RTS, l'antenne helvétique de l'entreprise ne donne pas d'information sur des suppressions de poste à venir, mais la Suisse sera probablement touchée. Au 1er trimestre, les bénéfices net atteignaient pourtant près de 440 millions de francs, soit une hausse de 13% sur un an.
Sujet radio: Loïc Delacour
Adaptation web: Raphaël Dubois