La Poste estime qu'elle pourra réduire ses émissions de CO2 d'environ 90% d'ici à 2040 grâce à des mesures internes, comme l'électrification de sa flotte de véhicules et l'accroissement de ses investissements dans les énergies renouvelables afin de remplacer les sources d'énergie fossile.
Mais 10% des émissions de CO2 de La Poste ne pourront être réduits par ce biais et continueront d'être occasionnés après 2040. L'entreprise envisage donc d'extraire de l'atmosphère ces résidus de CO2.
Stockage forestier
L'exploitation forestière est une des solutions. La Poste misera dans un premier temps sur cette technique. Il faut toutefois des surfaces assez vastes pour se lancer dans cette voie.
Dans un communiqué, La Poste rappelle qu'une "forêt qui grandit de manière durable extrait le CO2 de l'atmosphère et le stocke dans le bois". Un stockage permanent nécessite cependant une utilisation à long terme du bois, par exemple comme bois de construction.
Un premier terrain en Allemagne
La Poste a trouvé un premier terrain suffisamment grand en Allemagne, dans le Land de Thuringe, pour lequel un contrat d'achat a été signé. La reprise officielle de cette surface forestière de 2400 hectares est prévue pour l'automne 2023. "Les parties ont convenu de ne pas divulguer le montant et les conditions de la transaction", écrit La Poste dans son communiqué.
Concernant l'extraction du CO2 de l'atmosphère, l'entreprise se tient au fait des nouvelles techniques possibles. "De nombreux développements sont attendus pour le stockage du CO2 et sa conservation à long terme", souligne La Poste, qui a mis sur pied un comité d'experts pour suivre au mieux les évolutions dans ce domaine.
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ats/ami