Des arnaqueurs fondent sur La Chaux-de-Fonds, "Suisse", le village français, une radio féminine en Afghanistan
INTEMPERIES - Après la tempête, les arnaqueurs fondent sur La Chaux-de-Fonds
La tempête a provoqué des millions de francs de dégâts et endommagé plus de 4000 bâtiments dans la cité horlogère du canton de Neuchâtel. Face à cette désolation, de faux entrepreneurs peu scrupuleux circulent à bord d'utilitaires banalisés et proposent illégalement des services de travaux sur les toitures ou de débarrassage de déchets, a constaté la RTS. Ils demandent le plus souvent à être payés cash.
Des habitantes ont même confié au 19h30 que des individus étaient entrés sur leur propriété pour monter sur les toits sans autorisation. Si ces derniers sont partis lorsque l'une des propriétaires leur a demandé de descendre, d'autres personnes se seraient fait soutirer plusieurs milliers de francs. Principaux risques encourus: pouvoir difficilement se défendre si le travail est mal fait, voire pas du tout effectué, ou encore ne pas pouvoir être remboursé par son assurance.
En plus des démarchages, le bois et le cuivre abandonnés suscitent également des convoitises. Des patrouilles de police ont été mises en place pour surveiller certains quartiers et effectuer des contrôles des véhicules suspects. Depuis la semaine dernière, la police a reçu une trentaine de dénonciations et procédé à trois arrestations.
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REPORTAGE - Découvrez "Suisse", le petit village français qui vit dans l'ombre de notre pays
Petite bourgade française de 98 âmes située en Moselle, dans l'est de la France, Suisse est fréquemment confondue avec son grand voisin, ce qui provoque quelques soucis aux autorités locales. "Nous recevons plusieurs fois par mois des courriers concernant des actes de naissance à destination de la Suisse et non du village. Nous avons donc une réponse type", a confié son maire devant les caméras du 19h30 de la RTS.
Les habitants du village ont eux aussi leur lot d’anecdotes. Ils voient parfois débouler des gens victimes malgré eux des erreurs du système de navigation de leurs véhicules.
L'origine du nom du village reste un mystère. Les premières traces remonteraient au début du XVIIIe siècle et parlent d'un dérivé de Sulza, l’ancienne appellation germanique du village. Mais le nom pourrait aussi provenir d’ouvriers suisses établis à l’époque dans la région.
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TEMOIGNAGE - Dans les coulisses d'une radio destinée aux femmes, dernier espace de parole pour les Afghanes
Depuis le retour des talibans il y a presque deux ans, les libertés des femmes se réduisent de jour en jour en Afghanistan. Malgré toutes les restrictions, une radio parvient encore à émettre ses émissions présentées par des femmes et destinées aux femmes.
De plus en plus exclue de l'espace public, les femmes afghanes passent désormais davantage de temps à la maison. Radio Begum - "radio des reines" en persan - est donc devenue indispensable dans leur quotidien si fermé. Les programmes ont été adaptés aux restrictions auxquelles celles-ci font face, ainsi qu'à leurs besoins.
"Nous avons des programmes éducatifs", explique Hamida Aman, la fondatrice de Radio Begum, dans l'émission Tout un monde de la RTS. "Tous les jours, nous enregistrons des cours radiophoniques en présence de vraies adolescentes et nous les émettons à la radio". En tout, six heures d'antenne sont consacrées quotidiennement à l'éducation. "Nous couvrons le programme du secondaire", poursuit Hamida Aman. Depuis le retour des talibans, l'accès à l'éducation secondaire et à l'université est en effet interdit aux femmes.
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SOCIETE - Le meurtre de Marie Trintignant il y a vingt ans, un féminicide avant l'heure
Il y a vingt ans, le 1er août 2003, la comédienne Marie Trintignant mourait à Paris après avoir été frappée par son conjoint, le chanteur du groupe Noir Désir Bertrand Cantat, dans leur chambre d'hôtel de Vilnius en Lituanie. L'affaire a suscité et suscite encore une immense émotion, car tous les ingrédients d'une affaire hors normes sont réunis: deux artistes célèbres, des faits troubles dans un premier temps, un procès en Lituanie, loin de Paris, deux clans opposés.
Dans la plupart des médias, on lit et entend les expressions "accident" ou "crime passionnel". Peu courant à l'époque, le terme "féminicide" n'est pas employé - il n'est d'ailleurs apparu que tout récemment dans les principaux dictionnaires.
"Il y a eu un phénomène de romantisation des faits et de l'auteur. On a parlé de 'crime passionnel' avec cette idée qu'il s'agissait d'un amour passionnel et destructeur", analyse Valérie Vuille, directrice de DécadréE, association qui scrute les inégalités de genre dans le discours médiatique. Vingt ans plus tard, et surtout après le mouvement #metoo, le regard sur ce qui apparaît aujourd'hui comme un féminicide a changé.
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ENQUETE - Les panneaux solaires ne causent pas plus d'incendies que les frigos ou les machines à laver
L’incendie de la toiture d’une villa de Chevroux (VD) début juillet a suscité des interrogations quant à la possible dangerosité des panneaux solaires, car le sinistre a été causé par l’installation photovoltaïque intégrée à la toiture.
En Suisse, il n’existe pas de statistiques détaillées, ni d’enquête systématique sur ces sinistres. Aux yeux des assurances, le risque qu’une installation photovoltaïque s’enflamme n’est pas plus élevé que le risque que n’importe quel autre appareil électrique ménager brûle. "On n’a pas d’éléments fiables pour le canton de Vaud qui permettent de mettre en évidence le risque avéré ou accru dans les panneaux intégrés", précise Stéphane Farrugia, responsable technique opérations prévention à l'ECA.
Ce que l’on peut toutefois mettre en évidence, selon lui, c’est que les distances aux isolants combustibles sont importantes à prendre en compte. "Plus on est loin de la charpente, plus on est loin des éléments combustibles et moins il y a de risque de propagation à ces éléments", résume Stéphane Farrugia. Revers de la médaille, des panneaux solaires éloignés de la charpente sont d'autant plus visibles.
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RTSinfo