En premier lieu, le PS affirme vouloir renforcer le pouvoir d’achat, il va donc lutter pour des loyers abordables, pour une augmentation des retraites et pour faire baisser les primes maladie. Pour cela, il brandit d'ailleurs son initiative pour des primes plafonnées à 10% du revenu des ménages.
>> Lire aussi : Le PS veut plafonner les primes maladie à 10% du revenu à Fribourg
Ensuite, les socialistes veulent aussi préserver le climat et assurer l’approvisionnement énergétique de la Suisse.
Enfin, en luttant contre les violences sexuelles ou encore en facilitant la conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale, ils entendent faire progresser l’égalité.
Objectif, renforcer son 2e rang
Actuellement, le PS est le deuxième parti en Suisse, mais il est concurrencé par le PLR qui espère prendre sa position. Pour ne pas se faire distancer, le PS doit étendre sa présence au Conseil national, tandis qu'au Conseil des Etats, il devra avant tout lutter pour ne pas perdre de sièges.
>> Lire aussi : Fédérales 2023: le PS entend assurer sa place de deuxième parti de Suisse
L'importance du choix des élus
Le parti rêve de Chambres fédérales plus progressistes. Car la plupart des lois se décident au Parlement, rappelle au 12h30 de la RTS Roger Nordmann, président du groupe socialiste: "Au cours des quatre ans qui s'achèvent, il y a eu environ 250 projets de loi qui ont été votés au Parlement, il n'y en a eu que 21 qui ont été soumis au référendum."
Selon lui, la population a tendance à sous-estimer l'importance des élections fédérales et à surestimer celle des votations populaires, "parce qu'elles sont très visibles", affirme-t-il.
Tout comme en 2019, le budget de campagne du PS de cette année est de 1,5 million de francs. Le pari mise sur des apéros politiques, ou encore des actions téléphoniques. Pour ce qui est des affiches, il s'est offert les services d'une agence de communication basée en Argovie, une entreprise connue, entre autres, pour avoir réalisé la campagne de l'actuel chancelier allemand Olaf Scholz.
Sujet radio: Marielle Savoy
Adaptation web: Miroslav Mares