Publié

Les listes se multiplient en vue des élections fédérales d'octobre

Multiplication des listes pour les élections fédérales. [Keystone - Christian Beutler]
Multiplication des listes pour les élections fédérales / La Matinale / 1 min. / le 8 août 2023
Les candidates et candidats au Conseil national n'ont plus que quelques jours pour s'annoncer officiellement. Les listes, qui doivent être déposées jusqu'à la fin du mois dans les cantons, sont de plus en plus nombreuses.

Il y a quatre ans, les listes de candidatures aux élections fédérales battaient tous les records: on en dénombrait plus de 500 dans toute la Suisse.

Pour gagner des voix et attirer son électorat, les partis ont tendance à présenter davantage de listes. C'est notamment la stratégie du PLR valaisan, qui présente 32 candidats dans l'espoir de conquérir deux sièges.

Florian Piasenta, président du PLR valaisan, explique mardi dans La Matinale que cette stratégie permet de drainer le réseau de ces candidats. "Certains candidats arrivent à faire entrer entre 800 et 1500 suffrages. Ce n'est donc pas anodin, surtout quand on doit grappiller quelques pour cent pour obtenir le deuxième siège", affirme-t-il.

Ces listes sont celles des jeunes, des seniors, des femmes, des régions ou encore d'une mouvance du parti.

Changement de stratégie

Cette année, le Parti socialiste fribourgeois a renoncé à recourir à cette technique. Alors qu'en 2019, le parti avait tablé sur cinq listes, cette année il n'en présente plus que deux.

Avoir moins de candidats leur permet d'avoir une meilleure lisibilité, selon Thomas Gremaud, président du PS fribourgeois. "Il y a quatre ans, selon notre analyse des votes, [avoir davantage de listes] ne représentait pas forcément un grand nombre de voix", explique-t-il.

En diminuant le nombre de listes, le PS fribourgeois espère mener une campagne plus efficace et investir davantage d'argent sur la liste principale.

Visibilité des jeunes

Néanmoins, tous les présidents de partis contactés par la RTS soulignent l'intérêt des listes jeunes. Elles permettent à la nouvelle génération de se former. C’est là qu’ont souvent commencé les grands noms de la politique.

Sujet radio: Philéas Authier

Adaptation web: Miroslav Mares

Publié