"Grâce à ce travail assidu, on n'a recensé aucune intoxication fongique grave ou même mortelle l'année dernière en Suisse", indique vendredi l'Union Suisse des Sociétés de mycologie (USSM) dans un communiqué.
Parmi les champignons triés se trouvaient beaucoup d'espèces mortelles, comme des amanites phalloïdes, des galères marginées ou des lépiotes vénéneuses.
Environ 10% des espèces de grands champignons que l'on trouve en Suisse sont toxiques, voire mortelles. Seules un peu moins de 10% des espèces sont comestibles.
Dans les années précédant 2022, cinq intoxications graves ont été recensées. La fondation Tox Info Suisse a enregistré 25% de plus d'intoxications fongiques en 2022 qu'en 2021, avait-elle indiqué en janvier à Keystone-ATS.
Risque sous-estimé
Selon l'USSM, le risque lié à la consommation de champignons sauvages non contrôlés est souvent sous-estimé par les amateurs. L'association met notamment en garde contre les nombreuses applications pour smartphones permettant de déterminer les espèces de champignons.
Celles-ci sont certes utiles pour un premier coup d'œil, mais "il ne faut en aucun cas consommer des champignons dont l'espèce n'a été déterminée qu'au moyen d'une application", précise le président de l'USSM Raphael Rickmann dans le communiqué.
ats/kkub