Montres de luxe et voleurs, policier genevois et prostituée, canicule et santé mentale

REPORTAGE - Les voleurs ciblent les montres de luxe suisses

Le vol de montres suisses est en plein boom dans la plupart des grandes villes. Mais c’est à Londres que la situation est la plus grave. Dans la capitale britannique, une centaine de Rolex et une cinquantaine de Patek Philippe sont volées chaque mois, souvent en plein jour et avec une extrême violence.

Pour la police, la hausse des vols s’explique essentiellement par l’explosion du marché des montres d’occasion. Entre 2020 et 2022, le prix moyen d’une Rolex de seconde main a doublé, ce qui a fait de la vente de montres volées une activité très lucrative.

A cela s’ajoute l’utilisation débridée des réseaux sociaux par les amoureux de montres. "Ils publient une photo de montre et ils disent dans quel restaurant à Londres ils se trouvent, parfois avec des montres qui valent 180’000 francs. Pas besoin d’être un génie pour deviner où se trouvent ces gens et quand ils vont sortir", explique un policier interrogé par Mise au Point.

>> Lire : Les vols à l'arraché de montres de luxe suisses se multiplient à Londres

>> Le reportage de Mise au point :

ENQUÊTE - L'agression d'une prostituée par un policier genevois se règle en catimini

A Genève, un policier en congé a été accusé par une prostituée de l'avoir agressée et séquestrée au printemps 2018. Or, cet épisode n'a jamais fait l'objet d'une enquête, révèle le Pôle enquête de la RTS. L'affaire s'est réglée en catimini, par l'entremise d'un officier supérieur ainsi que d'un agent de la police des polices.

>> Lire aussi : L'agression d'une prostituée par un policier genevois se règle en catimini

Le procureur général Olivier Jornot a été informé dès le lendemain de l’agression dénoncée par une travailleuse du sexe. Mais la police des polices a estimé qu'une enquête ne se justifiait pas.

>> Lire aussi : Le procureur général genevois était au courant de l’affaire de la prostituée et du policier en congé

>> Voir le sujet du 19h30 :

AVIS DE L'EXPERT - Quand la canicule nous tape sur les nerfs

Agressivité, mauvaise humeur ou anxiété, les fortes chaleurs jouent un rôle non négligeable sur notre santé mentale, décrypte Philippe Conus, chef du Service de psychiatrie générale du CHUV.

Si tout le monde n'est pas égal face à ce phénomène, le lien entre irritabilité et fortes chaleurs est aujourd'hui avéré, explique-t-il. Il observe d'ailleurs plus de demandes aux urgences et plus d'hospitalisations en période de canicule. "Des gens la supportent bien, d'autres beaucoup moins. Environ 20% de personnes sont des 'détesteurs' de chaleur. On n'a toutefois pas pu montrer si les variations météorologiques à court terme avaient une influence sur l'humeur de la population."

>> Lire : Comment les fortes chaleurs influencent notre santé mentale

>> L'interview complète de Philippe Conus dans La Matinale :

SONDAGE- 58'000 personnes dessinent la Suisse d'aujourd'hui

A quoi pensent les Suisses et les Suissesses? Quelles sont leurs attentes? Et qu'est ce qui les rend heureux? Au premier trimestre 2023, près de 58'000 personnes ont répondu à un sondage réalisé par gfs.bern pour la SSR.

Riches, amoureux de la nature, discrets, sains: les stéréotypes sur les Suisses ont la vie dure. Et pourtant, les résultats du sondage dressent un portrait du pays plus subtil et plus moderne que de vieux clichés éculés. Si elle se déclare globalement satisfaite de sa vie, la Suisse de 2023 s'inquiète des dérèglements climatiques et se demande comment aller vers un style de vie plus durable, se sent en sécurité mais jette un œil inquiet vers la Russie et l’Ukraine, fait de sa vie privée une priorité, étouffe de trop d'exigences de performance au niveau professionnel.

>> Lire aussi : Heureuse et fière de sa démocratie: un sondage exclusif dessine la Suisse d’aujourd’hui

>> Voir l'émission spéciale "Par monts et par vous" :

>> Voir aussi le Forum spécial :

SSR DIALOGUE - Quel avenir pour le multilinguisme?

En Suisse, l’anglais prend toujours plus d’ampleur, que ce soit dans le monde du travail, dans les universités, dans le secteur culturel. En conséquence, chaque région linguistique craint de voir l’attrait pour sa propre langue diminuer dans les régions linguistiques avoisinantes. Alors, le multilinguisme – le fait d’appartenir à une communauté où l’on parle plusieurs langues – est-il encore au cœur de l’identité suisse?

Pour esquisser un début de réponse à cette question, la SSR propose une sélection d'articles de ses différentes rédactions régionales (RTS, SRF, RSI, RTR et Swissinfo). Un espace de débats en ligne, modéré et traduit par nos équipes dans les quatre langues nationales, est aussi mis à votre disposition.

>> ACCEDEZ A NOTRE SELECTION ET A NOTRE ESPACE DE DISCUSSIONS EN CLIQUANT SUR CE LIEN :

>> Lire aussi: Quatre langues ou l'anglais pour tous: quel avenir pour le multilinguisme en Suisse? et "SSR dialogue", c'est quoi ?

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