Pour réduire les coûts, le PLR a proposé en mai dernier de limiter les prestations mises à disposition par l'assurance maladie. Le parti évoque ainsi une assurance "low cost". L'idée: remplacer l'actuel système à prime fixe, donnant droit à l'assuré "de tout consommer", par un menu "à la carte".
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Une baisse des tarifs médicaux est également évoquée avec le remplacement de tarmed par un tardoc.
La gauche pour une caisse maladie publique
La gauche a de son côté remis sur la table son projet de caisse maladie publique. Un projet qui avait déjà été rejeté à deux reprises par le peuple. Enfin, il y a l'initiative populaire du Centre pour un frein aux coûts. Cette dernière exige que le Conseil fédéral, l'Assemblée fédérale et les cantons interviennent lorsque les coûts de la santé augmentent trop fortement par rapport à l'évolution des salaires.
D'autres propositions visent à répartir différemment les coûts de la santé avec un objectif constant: faire baisser les primes des assurés. Ainsi, l'Union syndicale suisse réclame une augmentation des subsides cantonaux. La Fédération romande des consommateurs (FRC) demande de son côté un gel des primes d'assurance maladie.
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Proposition choc de l'UDC Nathalie Rickli
Il y a également l'initiative du Parti socialiste qui demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu disponible pour les primes d'assurance maladie.
La dernière proposition en date émane de l'UDC. La conseillère d'Etat zurichoise Nathalie Rickli propose de supprimer l'obligation de s'assurer. Une proposition choc qui remet en cause l'un des principes de base de la loi sur l'assurance maladie. En 1995, le plus grand parti de Suisse s'était déjà opposé à la loi fédérale sur l'assurance maladie (LAMal).
Nicolas Rossé/hkr