La vente a bien démarré, s'est félicité vendredi l'Office fédéral des douanes (OFDF). Comme très peu de Suisses ont encore besoin d'une vignette pour l'année en cours, les versions électroniques sont pour l'instant surtout vendues à des personnes venant de l'étranger.
La vignette électronique a été introduite le 1er août. Le Conseil fédéral avait organisé une consultation en 2017 à son sujet. En raison de résultats controversés, il s'est prononcé en 2018 pour l'introduction d'une vignette électronique facultative, proposée parallèlement à l'actuelle vignette autocollante.
Des contrôles aléatoires
Le mode de contrôle de la vignette électronique a fait l'objet d'une controverse au Parlement. Finalement, les Chambres se sont mises d'accord sur des contrôles automatisés avec des installations fixes et des appareils mobiles. Ces contrôles ne doivent pas être effectués en permanence et sur l'ensemble du territoire, mais de manière aléatoire et en fonction des risques, explique l'office.
L'avantage de la vignette électronique est qu'elle peut être achetée partout et à tout moment, précise l'OFDF. Contrairement à la vignette adhésive classique, qui est liée au véhicule, la vignette électronique est liée à la plaque d'immatriculation. Les véhicules à plaques interchangeables ne nécessitent donc qu'une seule et même vignette électronique, alors que la version autocollante nécessite une vignette par véhicule.
Les propriétaires de véhicules n'ont également pas besoin de racheter de vignette s'ils achètent une nouvelle voiture en cours d'année, à condition qu'ils utilisent la même plaque. Comme les autocollants classiques, la vignette électronique est valable jusqu'à fin janvier 2024.
ats/boi