Le PLR a fondé l'Etat fédéral en quelques semaines en 1848 et a veillé durant toutes ces années à la cohésion nationale en étant toujours présent au gouvernement, a expliqué Thierry Burkart. Selon lui, le modèle suisse est attaqué de toutes parts et tous les jours.
Avec le slogan "Rendons la Suisse forte" pour les élections fédérales du 22 octobre, le président du parti a rappelé que les idées libérales-radicales sont contre la politique de l'arrosoir de la gauche, contre la culture verte de l'interdiction et contre l'immobilisme conservateur et l'entêtement de la droite isolationniste.
Libéraliser le marché de l'électricité
"Nous sommes les seuls à apporter des solutions et des correctifs au système", que ce soit dans la prévoyance vieillesse, la santé ou l'énergie, a ajouté Thierry Burkart. En matière d'électricité, "nous devons intégrer les marchés européens. La condition est de libéraliser le marché en Suisse. Nous sommes les seuls à le dire".
Nous devons nous battre contre les politiques de blocage, contre l'appauvrissement des citoyens, contre les fausses promesses et contre l'isolement
Pour le président de parti, il faut aussi augmenter la production d'énergie en Suisse en étant ouvert à toutes les technologies. Thierry Burkart a rappelé qu'il reste 50 jours pour convaincre les électeurs et devenir le parti le plus fort au Conseil des Etats et se renforcer au National.
"Nous devons nous battre contre les politiques de blocage, contre l'appauvrissement des citoyens, contre les fausses promesses et contre l'isolement", a ajouté le sénateur argovien. Selon lui, le modèle suisse, envié à l'étranger, "est en péril".
Karin Keller-Sutter "a sauvé la Suisse"
"Si Credit suisse avait fait faillite, notre réputation aurait été sérieusement atteinte. Karin Keller-Sutter a agi de façon parfaitement juste et a sauvé la Suisse. Que serait-il arrivé si un PS ou un UDC était à ce poste ?", s'est-il interrogé en se félicitant que la conseillère fédérale PLR soit aux finances. L'assemblée a salué l'action de la St-Galloise en lui faisant une standing ovation.
Karin-Keller Sutter a rappelé que "la volonté a été déterminante" pour construire en 51 jours l'Etat fédéral il y a 175 ans. Selon elle, l'ADN du PLR, comme celui qui prévaut dans la Constitution fédérale, est de trouver des solutions pour aller de l'avant, plutôt que déclencher des polémiques.
Responsabilités assumées
Pour Karin Keller-Sutter, le PLR assume ses responsabilités et c'est pourquoi il est en faveur du frein à l'endettement, qui permet de ne pas dépenser plus que ce que l'on a. "C'est parce que l'on avait fait des économies par le passé que l'on a pu aider les entreprises et la culture durant le Covid", a-t-elle ajouté.
"On me regarde bizarrement à l'ONU, où l'on parle des droits, quand je dis qu'il faut aussi assumer ses responsabilités. La population en a parfois perdu le sens", a expliqué le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Ce dernier a aussi vanté le modèle suisse. "Aucun pays n'a un fonctionnement aussi complexe avec une telle souplesse".
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ats/hkr