Des cabanes de montagne en péril, un ville en faillite et le comparateur des primes 2024

DATA  - Calculateur de primes maladie

En cette année de hausse très élevée des primes maladie, la tentation de faire baisser par tous les moyens la facture de l'assurance maladie est forte. Pourtant, les primes les plus basses s'accompagnent parfois de restrictions importantes. Certaines ne conviennent peut-être pas à votre situation ou à votre état de santé.

En collaboration avec la Fédération romande des consommateurs (FRC), l'émission On en parle et RTSinfo vous proposent d'explorer dans le détail les conditions des modèles d'assurance maladie proposées.

>> Lire : Comparateur de primes: l'assurance maladie la moins chère dans votre région

INTERVIEW - "Supprimer les listes d'attente" pour le don d'organes

Le 20 septembre dernier, Lawrence Faucette, un Américain de 58 ans atteint d’une maladie cardiovasculaire au stade terminal, a reçu un coeur prélevé chez un cochon génétiquement modifié. Ce patient, qui ne pouvait pas recevoir d'organe humain, est le deuxième chez qui ce type d’intervention est tentée.

"L'opération s'est bien déroulée, il s'est réveillé, il a pu être extubé et pour l'instant, au bout d'une semaine, tout se passe bien", s'enthousiasme le professeur Léo Bühler dans La Matinale de la RTS jeudi. Le chirurgien et directeur d'un groupe de recherche à l'Université de Fribourg sur la xénotransplantation, à savoir la transplantation d'organes ou de tissus d’origine animale, estime que cette technique offre des perspectives très réjouissantes.

Les spécialistes espèrent notamment pouvoir pallier le manque de donneurs d'organes. L'année dernière en effet, 83 patients sur liste d'attente sont décédés en Suisse, faute d'organes. "Le but c'est de supprimer les listes d'attente, de supprimer le manque d'organes", affirme Léo Bühler.

>> Voir l'interview de Léo Bühler dans La Matinale :

>> Lire aussi : Léo Bühler: "Le but est de supprimer les listes d'attente et le manque d'organes"

REPORTAGE - Des cabanes de montagne en péril

Un bon repas et une bonne nuit après une longue randonnée: les cabanes de montagne font partie du patrimoine suisse. Mais entre le pergélisol qui bouge et les glaciers qui disparaissent à vue d'oeil, les faire tourner tient parfois de la gageure.

L'exploitation des cabanes de montagne requiert désormais des dépenses importantes ainsi que beaucoup d’énergie. L'émission de la RTS Mise au point s'est rendue dans la vallée de Saas-Fee (VS), où les changements climatiques sont vécus avec inquiétude par les gérants et les randonneurs.

>> Voir le reportage de Mise au point : Le réchauffement climatique met en péril la survie des cabanes de montagne

>> Lire aussi: Le réchauffement climatique met en péril la survie des cabanes de montagne

TEMOIGNAGE - Daniel Pittet: de l'horreur au pardon

En Suisse, l'Eglise catholique se trouve dans la tourmente après les récentes révélations concernant plus d'un millier de "situations d'abus sexuels". Malgré le traumatisme, certaines victimes ont décidé de ne pas tourner le dos à l'institution. C'est le cas du Fribourgeois Daniel Pittet qui, cinquante ans après avoir été abusé par un prêtre entre 9 et 13 ans, a été ordonné diacre (homme qui assiste le prêtre ou l'évêque pendant la messe, notamment, ndlr).

Daniel Pittet en est convaincu, pour lui, le pardon est un précepte religieux, mais aussi un précepte de vie. "On peut tous faire des fautes, mais on peut être pardonné. Si nous-mêmes donnons le pardon, c'est la plus grande chose qui peut nous arriver."

Le Fribourgeois dénonce les cas d'abus depuis de nombreuses années. En 2017, il a publié "Mon Père, je vous pardonne... survivre à une enfance brisée" dans lequel il raconte son enfance chaotique et les viols que lui a fait subir un prêtre capucin. Aujourd'hui, l'Église promet des mesures face aux abus restés impunis. Elle a donc besoin de lui.

>> Voir l'interview de Daniel Pittet dans le 19h30 :

>> Lire aussi : Abusé étant enfant, Daniel Pittet décide de "pardonner" et de servir l'Église

REPORTAGE - Birmingham, une ville en faillite

Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni avec plus d'un million d'habitants, s'est déclarée début septembre en faillite. Cette crise a conduit Londres à intervenir directement pour reprendre en main la plus grande municipalité d'Europe et résoudre en urgence ses problèmes financiers.

Malgré son passé prestigieux en tant que berceau de la révolution industrielle, la ville n'a pas su s'adapter aux évolutions économiques et s'est engagée dans des investissements démesurés.

Désormais, des mesures drastiques sont sur la table afin de redresser la barre: coupes budgétaires, réduction des services sociaux et du ramassage des poubelles. De quoi mettre en colère la population: "Il y a déjà beaucoup de pauvreté à Birmingham, témoigne une habitante dans le 19h30. Nous ne pourrons pas faire face à davantage de coupes budgétaires."

En plus des mesures d'austérité, Birmingham envisage de vendre certains de ses bâtiments les plus emblématiques, notamment sa bibliothèque ultramoderne, son stade et même son musée d'art. Une décision là encore largement contestée.

>> Voir le reportage du 19h30 :

>> Lire aussi : Birmingham, en faillite, sous la tutelle du gouvernement national

RTSinfo