Le mois d'octobre n'est certes pas connu pour un seul grand flux de météores, comme le mois d'août avec les Perséides, admet mercredi Meteonews. Au lieu de cela, beaucoup de courants plus faibles se superposent, qui font qu'au total il vaut quand même la peine de regarder vers le haut.
Parmi ces courants faibles, les Draconides capricieuses, appelées également Giacobinides car elles trouvent leur origine dans la traînée de poussière de la comète 1P/Giacobini-Zinner, sont relativement lentes et bien visibles en cas de chute.
On indique un taux de chute typique de 10 météores par heure, mais la marge de variation est énorme, précise Meteonews. Pour certaines années, de véritables tempêtes de météores sont documentées, avec des centaines d'étoiles filantes par heure. La dernière a eu lieu en 2011, avec un taux de chute de 300 météores par heure.
Les boules de feu des Taurides
Quant aux Taurides, divisées entre Taurides du Nord et Taurides du Sud, qui trouvent leur origine dans les débris de la comète d'Encke, leur période s'étend de la fin de l'été à la fin de l'automne.
Les Taurides australes ont un maxima entre le 10 et le 13 octobre, et un second autour du 5 novembre. Les taux de chute sont faibles, avec seulement 5 météores par heure, mais avec de la chance, elles peuvent être très spectaculaires. Les Taurides sont en effet connues pour être des boules de feu ou des boules lumineuses.
ats/miro