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Pétition déposée contre les économies prévues dans les transports publics régionaux

Une pétition a été déposée contre les économies prévues par la Confédération dans le domaine des transports publics régionaux. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les syndicats des transports publics ne veulent pas des économies prévues dans le domaine du transport régional de voyageurs: interview de Christian Fankhauser / La Matinale / 1 min. / le 25 octobre 2023
Le Syndicat du personnel des transports a remis mardi une pétition aux services du Parlement qui s'oppose aux mesures d'économie dans le transport régional de voyageurs. Le budget 2024 de la Confédération prévoit une réduction de plus de 90 millions de francs dans le secteur.

Munie de 6000 signatures, la pétition du Syndicat du personnel des transports (SEV), lancée avec Syndicom et le Syndicat des services publics (SSP) et déposée mardi à Berne, demande au Conseil fédéral et au Parlement de renoncer aux mesures d'économies dans le transport régional de voyageurs.

Le budget 2024 de la Confédération prévoit une réduction de 7,8% des sommes versées aux entreprises régionales de transport, soit 92 millions de francs en moins.

Pour Christian Fankhauser, vice-président du SEV, de telles coupes budgétaires auraient des répercussions sur les prestations. "L'horaire serait réduit. Certains lieux ne seraient plus desservis par les transports publics. Et bien sûr, le personnel subirait les conséquences de toute cette pagaille", dénonçait-il lors du lancement de la pétition.

Un impact environnemental

Mercredi dans La Matinale de la RTS, le vice-président s'est à nouveau inquiété des économies prévues. "Il y aura moins de transports publics. Pas forcément en ville de Lausanne ou de Zurich, mais plutôt dans les régions", assure-t-il.

En plus des suppressions au niveau des prestations et du personnel, les salaires pourraient également être touchés, selon le SEV.

Le syndicat s'inquiète par ailleurs de l'impact environnemental de ces mesures d'économies. "Cela va inciter les gens à repasser à la voiture", estime Christian Fankhauser.

ds/iar

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