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Les Vert-e-s candidats au Conseil fédéral malgré leur récente défaite

Les Vert-e-s se lancent dans la course au Conseil fédéral. Les précisions de Julien Guillaume à Berne
Les Vert-e-s se lancent dans la course au Conseil fédéral. Les précisions de Julien Guillaume à Berne / 12h45 / 1 min. / le 28 octobre 2023
Les Vert-e-s tiennent à siéger au Conseil fédéral. En dépit de leur défaite aux dernières élections, ils sont bien décidés à présenter une candidature le 13 décembre prochain, a annoncé samedi le président du parti Balthasar Glättli.

"Le climat a besoin d'être représenté au Conseil fédéral", a déclaré le Zurichois devant la presse. La vieille formule magique est définitivement morte, a-t-il poursuivi. Les Vert-e-s qui ont atteint leur deuxième meilleur résultat de leur histoire avec 9,8% de part électorale ont droit à un siège au gouvernement.

Avant les élections fédérales, certains membres du parti écologiste avaient revendiqué le fauteuil du conseiller fédéral Alain Berset, sur le départ. Mais les Vert-e-s ne viseront pas les ministres du PS. "Nous attaquerons uniquement l'un des deux sièges PLR qui est à son plus bas historique", a indiqué Fabien Fivaz, vice-président du groupe parlementaire.

Les propositions de noms peuvent être déposées jusqu'à vendredi 3 novembre. Le groupe décidera le 10 novembre quelle candidature il soumettra au Parlement.

Pas de revendication du PVL

Le PLR, directement mis en cause, a réagi sans délai. Il estime que destituer un ministre en exercice ne correspond pas au système suisse. Le président du Centre, Gerhard Pfister, l'a répété à maintes reprises. "Le PLR attend de lui qu'il se tienne à sa parole", indique-t-il dans une prise de position transmise à la presse.

Les conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis font un excellent travail dans leur département respectif. Ne pas les réélire serait irresponsable et reviendrait à un gâchis énorme pour des dossiers importants, poursuit le PLR.

Jürg Grossen a quant à lui confirmé que son parti ne revendiquerait aucun siège. "C'est l'affaire des autres partis", a rappelé vendredi le président du PVL. Il a toutefois affirmé que la formule magique était, selon lui, dépassée.

ats/juma

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