Il est d'ores et déjà certain que Le Centre a réussi à défendre les 13 sièges qu'il avait obtenus lors des élections d'il y a quatre ans. Il a même encore des chances d'augmenter sa représentation, notamment dans les cantons d'Argovie et du Tessin.
Le PLR est quant à lui assuré d'avoir onze sièges dans le nouveau Conseil des Etats, contre douze en 2019. Mais il peut encore prétendre gagner un fauteuil au Tessin.
Le PS pourrait lui aussi camper sur ses positions, à condition que ses candidats soient élus dans les cantons de Soleure et de Schaffhouse dimanche. Il n'a pour l'heure remporté que sept sièges, sur les neuf dont il disposait.
Comme au National le 22 octobre, l'UDC a les moyens de sortir vainqueur aussi à la Chambre des cantons. Si elle a jusqu'à présent défendu cinq de ses six sièges, elle présente encore des candidats au 2e tour dans quatre cantons (Tessin, Argovie, Soleure et Zurich), avec parfois de grandes chances de succès.
Recul pour les Vert-e-s
Les Vert-e-s sont les seuls à devoir déjà concéder un revers, comme au National. Ils peuvent certes encore grappiller un siège au Tessin, ce qui serait une surprise, mais celui-ci ne représenterait que le quatrième du parti, qui en comptait cinq jusqu'à présent au Conseil des Etats. Les Vert'libéraux pourraient en revanche faire leur retour à la Chambre des cantons si leur candidate s'impose à Zurich.
Le siège de Thomas Minder, sans parti, qui a siégé au sein du groupe UDC et qui se présentera au deuxième tour dans le canton de Schaffhouse, n'est pas encore sauvé. S'il ne devait pas être réélu, la Chambre des cantons compterait néanmoins toujours un élu solitaire, Mauro Poggia, le représentant du Mouvement citoyen genevois (MCG), seul parti à faire son entrée dans la Chambre.
ats/ebz