Le harcèlement est une préoccupation majeure pour les enfants

Le harcèlement scolaire subi par les enfants en Suisse est une des préoccupations majeures soulevées par la Conférence romande des enfants, qui s'est réunie samedi pour la quatrième fois à Genève.

La quatrième Conférence romande des enfants s'est terminée samedi à Genève avec la transmission de recommandations aux autorités. Durant quatre jours, 46 enfants de 10 à 12 ans, élus par leurs pairs de classes ou structures extrascolaires des cantons de Vaud, Valais, Fribourg et Genève, ont débattu de leurs préoccupations, entre eux et avec des politiciens.

Le harcèlement subi par les enfants en milieu scolaire et sur les réseaux est une des préoccupations majeures soulevées par les enfants, tout comme les questions liées à un environnement sain, à la protection des enfants en situation de handicap ou encore victimes de violence. Au total, ce sont neuf recommandations qui ont ainsi été formulées.

"J’espère vraiment que les politiques voudront bien nous écouter et nous aider à faire respecter nos droits", a déclaré une des jeunes participantes à la conférence, écrivent samedi le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ), faîtière des associations de jeunes, et Terre des Hommes Suisse (TdH), à l'origine de cette conférence.

Poursuivre l'engagement

Pour s’en assurer, le CSAJ et les lobbyistes des enfants feront le lien avec les autorités nationales. Un dialogue plus approfondi avec les politiciens sera en outre possible le 21 février lors d'une visite des jeunes au Palais fédéral.

Pour Terre des Hommes Suisse et le CSAJ, le bilan de cette quatrième édition romande est positif. "Cette conférence est fondamentale, car elle ouvre un espace d’échanges sur des enjeux essentiels comme l’égalité, la justice climatique et sociale", déclare Christina Kitsos, conseillère administrative en charge de la cohésion sociale et de la solidarité de la Ville de Genève, citée dans le communiqué.

Genève intègre chaque année certaines des recommandations dans son programme, comme la prévention de l’usage abusif des écrans, la protection de l’environnement à travers le respect de la charte alimentaire durable ou encore le renforcement du partenariat avec des associations actives dans la prévention et l’accompagnement des enfants victimes de violences (physiques, sexuelles), a-t-elle ajouté.