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Un label pour les pharmacies qui offrent un soutien aux victimes de violences domestiques

Neuchâtel mise à son tour sur les pharmacies pour lutter contre les violences domestiques
Neuchâtel mise à son tour sur les pharmacies pour lutter contre les violences domestiques / 19h30 / 2 min. / le 20 novembre 2023
Les cantons de Vaud, Genève et Neuchâtel lancent un label pour les pharmacies formées à recevoir des personnes victimes de violences domestiques. Ce label, inédit en Suisse, sera décerné aux officines qui auront formé plus de deux personnes dans leurs équipes à cette problématique.

La formation vise à "mieux comprendre la problématique de la violence dans le couple, repérer les indices de la souffrance vécue par les victimes, connaître les dispositions légales permettant de protéger les victimes, et enfin les services d’aide disponibles", écrit lundi l'Etat de Vaud dans son communiqué.

La formation en ligne a été élaborée par le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) et la Direction générale de la santé (DGS). A ce jour, 416 personnes - 321 pharmaciens et 95 assistants - sont déjà formés, en cours de formation ou inscrits pour suivre le cursus.

La Société vaudoise de pharmacie est partenaire de cette labellisation et assure sa promotion auprès de ses membres. Quant à l'inscription au label, possible dès ce mois de novembre, elle se fait auprès de la pharmacienne cantonale.

Trois cantons romands sont concernés

L'Etat de Vaud souligne que son projet a suscité "un vif intérêt de la part de différents cantons". Un accord de transfert de la formation a été signé avec les cantons de Genève et Neuchâtel, tandis que des discussions sont en cours avec d'autres collectivités publiques.

Le canton de Neuchâtel espère convaincre au moins les deux tiers des pharmacies du canton à faire cette formation. "La réalité dans le canton de Neuchâtel est aussi inquiétante, c'est quasiment une intervention par jour de la police cantonale en lien avec une problématique de violences domestiques, et ça, c'est la pointe de l'iceberg si on peut dire", explique lundi dans le 19h30 la conseillère d'Etat neuchateloise Florence Nater.

ats/miro

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